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Le 20 mars 2001



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La culture du dyslexique

(ASP) - La dyslexie n’est pas une maladie agréable. C’est un trouble du développement qui se manifeste chez une personne pourtant tout à fait capable de fonctionner en société… à ceci près qu’elle éprouve de grandes difficultés à lire et à écrire. Il se passe dans son cerveau quelque chose, encore mal défini, qui rend très difficile pour cette personne de décoder les mystérieux symboles qui s’alignent sur une page.

Or, voilà qu’on s’aperçoit que la dyslexie varie… en fonction de la langue. La dyslexie ne serait donc simplement pas un mal précis, bien circonscrit, uniforme, transmis génétiquement: il y aurait une "culture" de la dyslexie, écrit une équipe internationale dans la dernière édition de la revue Science.

Et les anglophones seraient particulièrement sujets à ce mal, en raison des particularités de leur langue : bien que celle-ci ne compte que 40 sons possibles, ceux-ci peuvent être prononcés de plus de 1100 façons différentes.

En fait, ce qui a mis ces chercheurs sur la piste, c’est qu’on trouve, toutes proportions gardées, deux fois plus de dyslexiques aux Etats-Unis qu’en Italie. C’est une analyse de plusieurs cerveaux, appartenant à trois nations (Grande-Bretagne, France, Italie), au moyen de la technologie de l’imagerie par résonance magnétique, qui a permis de concrétiser ces différences  culturelles". Pendant que les "cobayes" lisaient dans leurs langues respectives, l’appareil analysait ce qui se passait dans leurs cerveaux.

Et le fait de constater des différences d’une langue à l’autre est d’autant plus étrange que "neurologiquement, le mal apparaît le même partout", résume le neurologue Eraldo Paulesu, de l’Université de Milan Bicocca. Les différences d’un pays à l’autre ne peuvent donc être attribuées qu’aux langues, compte tenu de la nature si particulière de ce mal.

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