L'événement de la semaine.


Pour tout trouver
sur Internet!


Tous les médias
en un clin d'oeil!


Nos nouvelles brèves
  
  


Notre chronique de
vulgarisation scientifique!



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 22 mai 2001



Retour au sommaire des capsules


Vie et mort d'une comète

(ASP) - Connaissez-vous C/1999 S4 ? Aussi appelée Linear, elle n’est certainement pas aussi connue que Halley. Et en plus, c’est une comète que plus personne ne verra. Car à peine apparue dans les télescopes, elle est morte, éclatée en 1000 morceaux, des suites d’un flirt trop rapproché avec le Soleil.

Mais pendant ces quelque dix mois (de sa découverte, en septembre 1999, jusqu’à sa mort, en juillet 2000), elle a suffisamment fasciné les astronomes pour que ceux-ci lui consacrent rien de moins que six articles dans la dernière édition de la revue Science. Six équipes pour l’étudier sous toutes les coutures, depuis les analyses de sa "production d’eau" (une comète, après tout, est une grosse boule de neige) par un groupe de quatre chercheurs, dont deux Français du CNRS, jusqu’à sa "composition organique" (c’est-à-dire les "matériaux" qu’elle contient qui pourraient être similaires à ceux ayant précédé l’apparition de la vie sur Terre.

La comète s’est brisée dans la nuit du 21 au 22 juillet 2000, quelques jours avant d’atteindre son point le plus rapproché du Soleil. Mais ce sont les données de cet éclatement qui se sont révélées les plus précieuses: elles en ont dit plus long sur la composition interne de l’astre que toutes les analyses réunies alors qu’il était encore intact. "Nous pensons, résume pour la BBC Hal Weaver, de l’Université Johns Hopkins (Maryland), que de l’observer en train de se briser, c’était comme de regarder comment la comète fut créée, mais à l’envers."

Elle laisse aussi des mystères derrière elle. Une mesure du "poids" des fragments de cette comète après son éclatement révèle en effet une marge d’erreur anormale. En d’autres termes, il en manque des morceaux. La comète aurait-elle contenu davantage de poussières et de minuscules cailloux qu’on ne le croyait ? Impossible à dire à distance, les instruments —télescopes, mais aussi radio-télescopes, instruments à rayons-X, etc.-ne pouvant détecter des fragments aussi petits —on parle ici d’un "nuage" de fragments de 100 000 km de diamètre, les plus petits de ces fragments pouvant faire à peine... un millimètre de large.

On n’a plus les comètes qu’on avait...

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

 

En manchette cette semaine:

Les bébés-OGM: anomalies


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site