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Le 23 mai 2001



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Les médecins n'aiment pas la vie trop privée

(ASP) - La protection de la vie privée a du bon, mais pas quand vous êtes médecin. Elle aurait plutôt tendance, dans un tel cas, à vous mettre des bâtons dans les roues. Et c’est pire encore si vous faites de la recherche sur, par exemple, le cancer : un tel champ d’étude pourrait être carrément bloqué par les litiges sur la protection de la vie privée, viennent de dénoncer les défenseurs du Registre britannique sur le cancer —un des meilleurs, voire le meilleur, des annuaires mondiaux des cas de cancers.

C’est que, dans le cadre de ces débats visant à se protéger d’un Big Brother de plus en plus inquisiteur, les dossiers médicaux sont de plus en plus souvent sur la sellette. Il y a le cas des assureurs qui aimeraient bien mettre la main dessus, mais aussi, bien qu’on en parle moins, il y a ces renseignements confidentiels sur des patients que des hôpitaux fournissent à des laboratoires, en vue des les aider à se constituer une masse de données dont ils ont besoin pour leurs recherches.

Eh bien, ces données ne devraient pas circuler sans le consentement des patients, proclament les défenseurs de la vie privée. Or, obtenir le consentement prendrait une éternité, rétorquent les médecins, puisque ce dont on parle ici, c’est de plusieurs milliers de dossiers médicaux. Ces données, se défendent-ils, ne servent qu’à des fins statistiques, et ne circuleront jamais en-dehors de l'institut de recherche. Il y a toujours des fuites, rétorquent leurs vis-à-vis. Bref, on tourne en rond.

Et on n’a pas fini de tourner en roud, puisque le Conseil général des médecins de Grande-Bretagne doit rendre bientôt une décision, que l’on prévoit favorable aux défenseurs du droit à la vie privée. Déjà, des lignes directrices ont été publiées, qui limitent sérieusement la marge de manoeuvre, se plaint sur les ondes de la BBC le Dr Richard Foreman, qui supervise le Registre pour la région de Londres: " si cela continue, nous ne serons plus capable d’observer des tendances (statistiques), ni d’étudier les points chauds du cancer, ou vérifier les progrès de la stratégie nationale du cancer du gouvernement lui-même."

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