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Le 26 octobre 2001



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Vaccin contre le bioterrorisme: le confort et l'indifférence

(ASP) - Les enveloppes parfumées à l’anthrax révèlent cruellement des trous dans les capacités médicales des pays du Nord. Des trous que l’on doit en bonne partie à un société indifférente à ce qui se passe au-delà de ses frontières, et à un manque d’intérêt commercial... C'est que créer un vaccin, ça coûte cher.

Certes, des traitements existent contre toutes les formes de bioterrorisme imaginées depuis cinq ans: la bactérie du charbon, la peste noire, la variole, le botulisme, se soignent avec des antibiotiques, des vaccins, ou les deux. Mais dans chaque cas, des traitements plus efficaces et moins coûteux auraient pu être mis au point à n’importe quel moment des cinq dernières années, si la volonté avait été présente. Elle ne l’a pas été.

Deux mois seulement avant le 11 septembre, le ministère américain de la Défense déposait au Congrès un rapport, passé inaperçu à ce moment, où il concluait sans ménagement que, même après cinq ans d’alertes au bioterrorisme, le système militaire en place pour développer de nouveaux vaccins, ne serait-ce que pour protéger les troupes contre l’anthrax ou la variole, "était insuffisant et voué à l’échec".

Le rapport serait devenu aujourd’hui pas mal plus présent dans les cercles politiques, selon un reportage de la revue Science. Mais il ne suffira pas de débloquer des budgets (le rapport parle de 3,2 milliards$, uniquement sous la forme d’un programme militaire) pour renverser la vapeur: développer un vaccin représente un défi scientifique, et le tester présente plusieurs défis, surtout quand le mal qu’il doit combattre n’est pas répandu dans la population, au contraire de la grippe ou la malaria —pour lesquels il n’est jamais difficile de trouver des "cobayes". Le cas extrême est bien entendu la variole, dont on n’a plus enregistré un seul cas chez les humains depuis un quart de siècle: comment voulez-vous tester efficacement un vaccin dans de telles conditions?

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