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Le 24 septembre 2001



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L'avion qui ne brûlerait pas

(ASP) - Un avion qui s’écrase n’explose pas nécessairement. Par contre, il brûle. Et ceci soulève le désir que des carburants mieux conçus puissent rendre, un jour, les avions plus sécuritaires. C’est l’espoir de plusieurs scientifiques interrogés par le New York Times à la suite de la tragédie du 11 septembre.

C’est que, en dépit des déclarations qui ont associé ces avions à des "bombes volantes", les Boeing et autres Airbus font en réalité de bien piètres bombes. La raison en est que, parmi les 20 000 tonnes de carburant que transporte par exemple un Boeing 767, comme celui qui s’est écrasé contre les tours, seule une petite partie peut brûler de façon dite "explosive". Cela parce qu’il y manque un ingrédient crucial: l’oxygène, indispensable pour qu’un feu brûle plus vite ou pour qu’un explosif... explose.

Conséquence, comme on l’avait déjà compris: c’est l’incendie —et la chaleur extrême, plus de 1000 degrés Celsius, que cet incendie a entraîné- qui a mis à mal les deux tours, et non l’explosion initiale.

D’où la question posée à ces scientifiques: serait-il possible de concevoir un carburant plus sécuritaire, qui brûlerait moins vite ou moins bien? Leur réponse: trop peu de recherches ont été menées là-dessus. Les militaires —et les terroristes- se sont bien davantage préoccupé de rendre des explosifs plus... explosifs. Pourtant, la question est dans l’air depuis pas moins de 40 ans, autant au sein des compagnies aériennes que des autorités réglementant l’aviation: quel type de substance chimique pourrait-on ajouter au carburant des avions qui l’empêcherait de former une buée en cas de bris des réservoirs —puisque la buée provoque de l’oxydation et que l’oxygène, on ne veut pas le voir là?

Les recherches sur cette question, déjà peu nombreuses, se sont pratiquement arrêtées au milieu des années 80. En 1996, un rapport du National Research Council recommandait au gouvernement américain de mousser les recherches en vue de la création de produits susceptibles d’empêcher des incendies dans des réservoirs. Peut-être, à présent, auront-ils une sérieuse raison d'y repenser...

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