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L'été meurtrier
(ASP) - Il y a plus
d'actes violents pendant l'été que pendant n'importe
quelle autre saison. Un groupe britannique en arrive à
cette conclusion grâce aux rapports d'hôpitaux, et
plus précisément aux chiffres des services d'urgences.
Les périodes les plus tranquilles pour les actes de violence
-incluant les meurtres- se situent en février et avril.
Autant les femmes que les hommes sont plus "à
risque" l'été que l'hiver.
Les chercheurs de l'hôpital universitaires du pays de
Galles, en Grande-Bretagne, n'ont pas lésiné sur
les moyens: ils ont épluché les dossiers de 121
475 victimes d'attaques qui se sont présentées
à 33 des 226 services d'urgences d'Angleterre et du pays
de Galles, entre 1995 et 1998. Il en ressort que la période
la plus critique se situe entre juillet et septembre. Outre le
creux de la vague atteint en février et avril, on observe
également une baisse importante entre novembre et janvier.
S'agit-il d'une conséquence du fait que davantage de
gens sortent en groupe pendant l'été, et boivent
peut-être plus d'alcool que pendant l'hiver? Les chercheurs
le croient, mais rappellent que des recherches similaires avaient
déjà émis l'hypothèse que la violence
était le résultat d'un "désordre saisonnier"
-une expression assez vague pour ne pas vouloir dire grand-chose.
Aucune tranche d'âge entre 11 et 50 ans n'est épargnée,
bien que le nombre d'attaques sur les 31-50 ans connaisse une
hausse particulièrement marquée entre juillet et
septembre. Plus significatif encore est le fait que pendant ces
mêmes mois, le nombre de femmes attaquées a augmenté...
en dépit du fait que d'autres études ont démontré
une diminution de 16%, pendant ces trois années, de la
violence à la maison.
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