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La rentrée de Mir: une opération risquée?

(ASP) - On a fait grand cas de l'opération par laquelle la station Mir sera détruite, dans quelques semaines. Mais bien que cette opération donne l'impression d'avoir été planifiée de A à Z, il serait bon de rappeler qu'elle est sans précédent. Jamais la rentrée dans l'atmosphère d'un objet de cette taille et de ce poids n'a été réalisée, dans toute l'histoire de l'astronautique. De sorte que l'évaluation des risques reste matière à débats...

La première étape a été complétée samedi matin, lorsque la sonde automatique Progress M1-5 s'est arrimée à la station russe. C'est cette sonde qui, en allumant ses moteurs, donnera à Mir la petite poussée nécessaire pour se diriger vers une orbite de plus en plus basse, orbite qui la conduira finalement à s'abîmer dans le Pacifique, le 6 mars -ou plus exactement, s'y abîmeront les morceaux de Mir qui n'auront pas été brûlés par la rentrée dans notre atmosphère.

Sur papier, tout cela semble fort bien calculé. La bonne poussée, l'angle d'entrée pour la désintégration de la station, la trajectoire choisie avec précision pour tomber dans l'océan, à quelque 2000 kilomètres de la côte la plus proche... Mais en réalité, jamais des contrôleurs au sol n'ont contrôlé un bidule de 130 tonnes. Le plus proche "concurrent" fut la station américaine Skylab, dont la rentrée sur Terre, en 1979, fut largement... incontrôlée; et elle ne pesait "que" 75 tonnes. A l'époque, personne ne fut capable, jusqu'au dernier moment, de prédire exactement où Skylab tomberait.

Quant au prédécesseur de Mir, Saliout 7, qui brûla lui aussi en rentrant dans l'atmosphère, il était censé tomber dans l'Atlantique Sud. En fin de compte, des morceaux chutèrent au-dessus de l'Argentine. Loin de toute habitation, certes, mais ceci ne suffit pas à rassurer Australiens et Néo-Zélandais, les plus proches " voisins " du point de chute prévu...

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