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Le 30 octobre 2001



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Du bioterrorisme dans les champs?

(ASP) - C’est pas pour vous inquiéter, mais pendant que des scientifiques chassent la poudre dans le système postal, d’autres s’interrogent sérieusement sur la possibilité que des terroristes ne ciblent les champs. Et sur le risque que cela poserait réellement sur la santé. Y aurait-il, en fait, un risque?

Nul doute que si des maladies étaient artificiellement introduites dans les cultures d’un pays, les conséquences pourraient être très graves. Chaque pays a connu ses années d'invasions dévastatrices d'insectes ou de maladies agricoles, et aucun agriculteur ne souhaite revivre de telles difficultés, qu'elles soient d'ordre naturel ou artificiel.

Mais de telles maladies ne se manipulent pas aussi facilement que le souhaiteraient les terroristes, comme nous l’avons déjà écrit ici. Et comme le démontre aussi, malgré tout, le faible taux de décès associé à la crise de l’anthrax.

"Nous essayons de voir à quel point cela est faisable, et quelles en seraient les conséquences pour la production", explique à la BBC "un groupe de recherche international en agriculture" qui a manifestement préféré ne pas se nommer.

Il y a des précédents: l’agent Orange en particulier, utilisé par les Américains pendant la guerre du Vietnam. Mais s’il a eu, en certains endroits, des effets qui se font encore sentir 30 ans plus tard, il suffisait de variations climatiques minimes pour le rendre inopérant. Sur un territoire grand comme l’Amérique du Nord, le problème se poserait avec encore plus d’acuité.

Même les Etats-Unis y avaient pensé: à la fin des années 60, avant de renoncer à leur programme d’armes biologiques, les Américains avaient entreposé 30 000 tonnes de spores de la rouille du maïs, prêtes à être larguées en Union soviétique "en cas de besoin". Ils ne se sont jamais rendus jusqu’au bout de cette idée. D’autres seraient-ils prêts aujourd’hui à prendre la relève?

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