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Le 30 avril 2001



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L'esprit est le propre de l'homme

(ASP) - Ce sont les partisans de l’âme qui vont être contents. Après avoir un instant flirté avec les gènes, les scientifiques qui recherchent la différence entre l’humain et le chimpanzé en reviennent à l’esprit, ou du moins au cerveau. Après avoir séquencé l’ensemble du génome humain, et alors qu’ils en sont à séquencer celui du chimpanzé, les chercheurs en arrivent à la conclusion que ce ne peut pas être seulement 1,3% de différence qui fait toute la différence.

C’est ce qu’est venu expliquer Svante Pääbo, de l’Institut Max Planck d’anthropologie de l’évolution (Allemagne), aux délégués du congrès annuel sur le génome humain, qui avait lieu la semaine dernière à Edimbourg, en Ecosse. C’est quelque chose dans l’activité de notre cerveau qui nous distingue des chimpanzés, et non pas uniquement nos gènes, a-t-il insisté.

Les chercheurs ont lié des biopuces informatiques à 20 000 gènes humains, et mesuré le niveau d’activité de ces derniers, dans notre cerveau, dans notre foie et dans notre sang. Activité qu’ils ont comparé avec des expériences similaires déjà pratiquées sur des chimpanzés, nos plus proches cousins, et des macaques rhésus, des cousins plus éloignés. Dans les trois cas, les activités au niveau du foie et du sang furent similaires. Mais c’est du côté du cerveau que se sont manifestées les plus grandes différences. "Le cerveau (humain) a un usage accéléré des gènes", explique Svante Pääbo pour le service d’information de la revue Nature.

Ce qui, en soi, est une bonne découverte, mais ne veut pas dire grand-chose. Et pour en savoir plus, il faudrait en savoir plus sur la façon dont un chimpanzé pense. Jusqu’ici, nous savons ce que nous pensons, mais nous en savons encore très peu sur ce qu’eux pensent. La balle est donc dans le camp des psychologues animaliers qui étudient l’intelligence de ces bestioles...

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