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Le 1er avril 2002



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Oui, l'Univers accélère

(ASP) - Il y a quatre ans, des astrophysiciens ont amorcé une petite révolution dans le monde de la cosmologie, en affirmant que l’expansion de notre univers était en pleine accélération (voir ce texte). Le bon sens aurait voulu que cette expansion soit en train de ralentir, comme toute bonne chose qui perd son élan; le débat, jusque-là, consistait en effet à se demander si ce ralentissement serait tel qu’un beau jour, l’Univers cesserait son expansion, et se mettrait plutôt à se contracter sur lui-même, ou si cette expansion durerait indéfiniment.

Or, pour que l’expansion s’accroisse, il faut qu’une force, inconnue jusqu’ici, un genre d’anti-gravité, soit à l’oeuvre à l’échelle de l’Univers. Par conséquent, cette annonce d’il y a quatre ans a été suivie de beaucoup de prudence parmi les astronomes et astrophysiciens: attendons de voir, ont-ils dit. De nouvelles données confirmeront peut-être un jour —ou infirmeront- cette mystérieuse accélération.

Depuis lors, la théorie n’a fait que prendre de la vigueur. Un consortium international d’astronomes vient même d’ajouter son grain de sel, par une approche complètement différente: plutôt que de mesurer la vitesse à laquelle les galaxies les plus lointaines, ou les supernova les plus brillantes, semblent s’éloigner de nous, ces 27 chercheurs provenant de 14 institutions se sont intéressés à quelque chose de méconnu des profanes, qu’on ne peut qu’appeler, en langage clair, les "grumeaux" du cosmos. Il s’agit d’un calcul de la masse totale contenue dans une région de l’Univers —masse visible mais aussi et surtout, masse invisible- à partir d’une estimation de la façon dont la lumière est déviée. En effet —autre phénomène méconnu des profanes- la force de gravité attire tout vers elle, y compris la lumière. Pas assez pour dévier le rayon de votre lampe, mais assez, lorsqu’on mesure le tout à des échelles cosmiques, pour aboutir à quelque chose de perceptible.

En mesurant donc ces variations autour d’un amas de galaxies récemment recensé par l’Observatoire anglo-australien de Siding Spring (Australie), l’équipe dirigée par George Efstathiou, de l’Institut d’astronomie de Cambridge, a cherché à comparer ce à quoi ressemble le ciel d’aujourd’hui, et ce à quoi il ressemblait au début de l'Univers, lorsque ces variations ont commencé. Les résultats, publiés dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, confirment, en gros, que la matière totale mesurée —matière visible et matière invisible- ne suffisent à expliquer que le tiers de l’énergie requise pour produire l’image de l’Univers telle qu’elle nous apparaît.

En d’autres termes, il y a un déficit. Il y a donc une autre force à l’oeuvre, non encore mesurée, totalement inconnue.

Il y a des dizaines d’années que les astrophysiciens spéculent sur l’existence de cette "énergie sombre", comme ils l’appellent (ne pas confondre avec la "matière sombre", ou matière invisible mentionnée plus haut). Avec ces nouveaux calculs, ils s’en approchent de plus en plus...

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