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Le 2 décembre 2002


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Un super-sida

(Agence Science-Presse) - En plus de son poids social (voir la manchette), le virus du sida pèse également du poids de plusieurs énigmes scientifiques. Comme s'il n'y en avait déjà pas assez, en voici une nouvelle. Un patient qui possédait une immunité à une souche de VIH vient d'être infecté par une autre souche. Le virus lui-même serait-il en train de se complexifier sous nos yeux?

Si tel est le cas, cela signifierait que certains des traitements actuellement utilisés ne seront plus, un jour, efficaces contre la maladie.

Le patient était de ceux dont la trithérapie est employée tant que le virus est détectable. Rappelons en effet que même les traitements les plus efficaces contre le sida n'éliminent pas le virus: celui-ci est éradiqué jusqu'à un niveau indétectable; il est en quelque sorte endormi, mais il n'est jamais totalement éliminé. Et il peut resurgir quelques mois ou quelques années plus tard. Lorsque cela se produit, le patient reprend la trithérapie, mais auparavant, son système immunitaire a eu, en théorie, le temps de récupérer et il est possible que cette fois, il repère "l'ennemi" plus facilement, et qu'il contribue donc à le combattre.

Or, après quelques-uns de ces cycles, les médecins ont constaté que le patient dont il est question ici avait "une réponse extrêmement vigoureuse à son virus". Ce qui signifie, en termes clairs, qu'il était attaqué par une souche différente du viru. Son système immunitaire n'avait donc pas pu le repérer -et le système immunitaire s'était en conséquence effondré, obligeant à reprendre tout le traitement à zéro.

C'est le premier exemple connu d'une "superinfection", à l'image de ces "super-bactéries" qui se révèlent résistantes aux antibiotiques, résume pour la revue Nature Bruce Walker, de l'Ecole de médecine de l'Université Harvard à Boston. Jusqu'alors, les médecins croyaient que si une seconde souche du VIH devait attaquer un même patient -et on sait qu'il existe effectivement plusieurs souches du VIH- elle serait suffisamment semblable à l'autre pour que le système immunitaire la reconnaisse et puisse en conséquence s'y attaquer efficacement. Le fait que, au contraire, les défenses naturelles du patient se soient effondrées si facilement démontre que dans les profondeurs de ce virus, subsistent encore bien des mystères.

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