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Le 7 février 2002



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Les souris font l'amour, pas la guerre

(ASP) - En temps normal, chez les souris, le Monsieur choisit de s’accoupler avec la Madame s’il a aimé ce qu’il a senti. S’il se rend compte, par l’odeur, que son voisin est en réalité un autre Monsieur, il va plutôt choisir de se battre. Mais s’il ne sent rien ? Eh bien, dans le doute, il va choisir l’amour à tous les coups.

Des chercheurs de Harvard en sont arrivés là grâce à des souris qui ont été modifiées génétiquement de telle façon que leur "système de détection des phéromones", si on peut l’appeler ainsi, ne fonctionnait plus. Or, c’est ce système qui permet au mâle de distinguer mâles et femelles —et par conséquent, de choisir à quoi il va occuper ses prochaines minutes... attendu que deux souris mâles aiment rarement partager le même espace.

Conclusion, écrit la neurologue moléculaire Catherine Dulac dans la revue Science : chez les souris, l’interaction sociale par défaut, c’est l’accouplement. Il suffit d’enlever un gène, un seul petit gène, responsable de la production d’une banale protéine appelée TRP2, pour que le détecteur de phéromones tombe en panne, et que la souris, face à ce cruel dilemme, choisisse la paix.

Et chez les humains? Car les neurologues et autres neurobiologistes n’ont pas tardé à sauter sur l'occasion, pour affirmer qu’elle ouvrait toute une série de portes vers les analyses des causes génétiques de toute une série de comportements.

Malheureusement, de l’avis général, la partie du cerveau qui, chez les souris, est titillée par la protéine TRP2 et par conséquent, détermine cette dualité amour-guerre, cette partie du cerveau donc, est inactive, chez nous. Mais pas totalement inactive, allèguent certains chercheurs, de sorte que, qui sait...

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