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Le 6 mai 2002



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Cartographie 3-D du haut des airs

(ASP) - Autre satellite, mais français celui-là. Spot, cinquième du nom. Surveillance de la végétation, du plancton océanique, des terres agricoles, des volcans, cartes en relief, images d’urgence pour la sécurité civile: lancé dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 mai depuis la base française de Kourou, en Guyane, il est donc le cinquième de cette série qui a donné ses lettres de noblesse à la télédétection européenne. Quatre des cinq sont encore en activité, à quelque 830 kilomètres d’altitude, d’où ils observent la Terre sous toutes ses coutures.

A des fins "exclusivement pacifiques", insiste l’Agence spatiale française. A des fins en partie commerciales, pourrait ajouter Spotimage, dont le chiffre d’affaires approchait les 40 millions d’euros en 2001, selon Libération. Il faut dire que le marché de l’observation de la Terre est en pleine effervescence: Spot (le premier de la série a été lancé en 1986) reçoit plus de 2500 demandes d’images par an, en provenance aussi bien de Chine que des Etats-Unis... au grand dam des sociétés américaines qui aimeraient bien que leurs concitoyens ne fassent affaire qu’avec leurs propres satellites.

Et la demande pourrait s’accroître encore plus avec Spot 5. Le gouvernement chinois est notamment en attente de meilleures cartes de régions mal connues de l’intérieur de son pays. Le gouvernement américain est de son côté en attente, par les temps qui courent, de prévisions détaillées sur ses réserves de pétrole —et des clichés pris de là-haut, de surcroît lorsqu’ils permettent de tracer des cartes en relief, sont d’un précieux secours aux géologues.

L’objectif, explique à Libération Jean-Marc Nasr, PDG de Spotimage, est de "constituer en cinq ans un modèle numérique du terrain mondial (le relief) de 30 à 50 millions de km2 correspondant au tiers des terres émergées."

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