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Le 7 mai 2002



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Crise étudiante

(ASP) - Les étudiants inscrits aux cycles supérieurs (maîtrise et doctorat) sont moins nombreux à s’inscrire en chimie et en physique. A travers le monde occidental, ce phénomène surgit des statistiques depuis peu, et commence à générer des cris d’alarme: dans une édition récente de la revue britannique Nature par exemple, on parlait d’une véritable atmosphère de "crise" du côté des chimistes britanniques, à la suite de la publication d’un rapport gouvernemental faisant état d’une baisse "dramatique" du nombre d’étudiants universitaires dans cette discipline.

C’est en fait l’ensemble des sciences physiques qui est touché, ce qui relance l’éternelle question: comment vendre la science aux jeunes? "Il y a un problème avec la jeune génération" commence l’éditorialiste de Nature dans l’édition du 2 mai, et "davantage d’efforts se doivent d’être faits afin d’informer les gens des avantages liés à des carrières aussi bien à l’extérieur des sciences qu’à l’intérieur".

"L’intérêt déclinant à l’égard des sciences chez les adolescents est une préoccupation globale. Des rapports récents ont mis en lumière une réduction du nombre d’étudiants ayant choisi d’étudier la chimie et la physique à l’université: les étudiants britanniques en chimie sont en baisse de 25%, et les étudiants français en physique ont diminué de 46% au cours des dernières années. L’Allemagne, les Etats-Unis et le Japon font face à des problèmes similaires", affirme Nature, s’appuyant notamment sur les rapports en provenance de regroupements professionnels comme la Société américaine de chimie.

Ceci dit, pourquoi sont-ils moins nombreux à s’intéresser aux sciences physiques ? Certaines raisons sont familières: "la science, écrit l’éditorialiste anonyme, est universellement considérée comme un sujet difficile, et au niveau scolaire est bourrée de données factuelles, laissant peu de place à la créativité ou au débat". Par ailleurs, peu de jeunes sont au courant des perspectives d’emploi liées à des études en chimie ou en physique.

D’autres explications sont inédites: pour Zoe Thorn, enseignante en chimie à l’école secondaire du comté de Saffron Waldon (Essex), les avancées récentes en biologie moléculaire et en génomique attireraient davantage d’étudiants vers les sciences de la vie que vers les sciences physiques. Si elle a raison, ce glissement n’est pas près de s’interrompre, et rien qu’en Angleterre, une douzaine de départements de chimie pourraient devoir fermer leurs portes.

 

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