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Le 10 septembre 2002



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Les affaires ont rendez-vous avec la Lune

(Agence Science-Presse) - L’idée d’un premier vol commercial vers la Lune vient d’obtenir l’approbation du gouvernement des Etats-Unis. Reste maintenant à le réaliser, ce vol. C'est, ce qui sera le plus difficile.

D’aucuns pourraient s’étonner qu’un gouvernement en particulier ait pu donner quelque autorisation que ce soit à débarquer sur la Lune puisque la Lune appartient, en vertu d’un traité des Nations Unies, à toute l’humanité. Mais avant d’arriver sur la Lune, encore faut-il s’élever dans les airs, et si on le fait avec un engin américain, il faut l’autorisation des autorités américaines. Ce qui vient d’être fait: le département d’Etat et l’Administration nationale des océans et de l’atmosphère ont donné à la compagnie TransOrbital Inc., de La Jolla, Californie, le permis qu’elle attendait pour lancer son TrailBlazer, une sonde spatiale destinée à cartographier la surface de la Lune. Le lancement est prévu pour juin 2003, à partir de la base spatiale... russe.

Il a tout de même fallu deux ans de travail pour obtenir cette autorisation... et 20 centimètres de paperasse, évalue le porte-parole de TransOrbital. Entre autres, pour que la compagnie donne l’assurance qu’elle n’avait pas l’intention de contaminer la Lune avec quelque matériel biologique que ce soit, ou de perturber des lieux historiques —les sites des alunissages des missions Apollo.

D’autres entrepreneurs avides de sous —ou de publicité- ont déjà fait part de leur intérêt pour la Lune. LunaCorp, de Fairfax, Virginie, veut par exemple y mettre en orbite, peut-être dès 2003, SuperSat, un satellite de communication à large bande, en plus d'y envoyer un robot à la recherche de glace au fond des cratères. Des Européens et des Japonais ont également mis sur la table des projets qu’ils jurent tout à fait sérieux. Quant à TransOrbital, dont le TrailBlazer coûte tout de même la bagatelle de 63 millions$, son intérêt est de développer des réseaux de communication et de navigation pour les futurs touristes lunaires.

Bref, c’est ce qui s’appelle prévoir à long terme...

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