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Le 12 décembre 2002


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Jeter de l'argent par les étoiles

(Agence Science-Presse) - Il y a des jours où il vaudrait mieux rester couché. Les assureurs ont perdu des centaines de millions de dollars hier, 11 décembre: quelques heures avant qu'une fusée française Ariane ne termine prématurément son vol (voir autre texte), entraînant avec elle deux coûteux satellites de télécommunication, de l'autre côté du globe, un tout aussi coûteux satellite de télécommunications était détruit par les contrôleurs au sol, une dizaine de jours après avoir été envoyé sur une mauvaise orbite par son transporteur, une fusée russe.

Le satellite en question, Astra 1K, devait se rendre sur une orbite géostationnaire -ainsi nommée parce qu'un satellite y tourne à la même vitesse que la Terre, demeurant ainsi constamment au-dessus du même point- à 36 000 kilomètres d'altitude. En réalité, depuis le 26 novembre, il était coincé sur une orbite circulaire, à 290 km d'altitude. C'est ce qui s'appelle mal viser.

Conçu pour fonctionner pendant 13 ans, Astra 1K laissera donc un grand trou, dans le budget des assureurs, mais aussi dans les plans d'avenir de la compagnie SES Astra, puisque ce satellite devait contribuer à gérer la demande européenne croissante pour la télévision numérique, la téléphonie mobile et l'Internet à haute vitesse.

Il laisse surtout un grand trou dans la confiance à l'égard de la technologie spatiale russe. Bien que l'opération soit le résultat d'une coopération américano-russe, c'est une fusée russe Proton qui l'a mené là-haut, et l'y a livré, si l'on peut dire, à la mauvaise adresse. Un vol à bord d'une fusée Proton, souligne Libération, coûte beaucoup moins cher qu'à bord de ses concurrents (la française Ariane, ou les Américaines Delta et Atlas). Mais si jusqu'à récemment, le taux de réussite était de 96% pour les lancements russes, les deux dernières années ont connu plus que leur part d'échecs.

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