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Le 10 juin 2002



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Qui a peur de l'avion sans pilote?

(ASP) - L’avion sans pilote est une bonne idée pour tout le monde... sauf pour les autorités de l’aviation. Qu n’aiment pas trop l’idée de les voir se promener là-haut au milieu des autres avions.

La technologie est pourtant au point, et on a d’ores et déjà trouvé maintes applications à ces appareils-robots: récolter des données atmosphériques ou climatiques au-dessus de vastes régions des océans, repérer des feux de forêts... "Nous ne pouvons pas continuer à compter sur les avions conventionnels", explique à la revue Nature l’ingénieur Veerabhadran Ramanathan, de l’Institut Scripps d’océanographie à La Jolla, Californie, parce que les avions conventionnels ne peuvent pas demeurer suffisamment longtemps en l’air.

Le problème est que pour l’instant, ceux qui pourraient en approuver l’usage sont réticents. A l’exception des militaires, comme on l’a vu au Kosovo et, plus récemment, en Afghanistan. Et ce, en dépit du fait que le coût d’un appareil sans pilote diminue progressivement, depuis 10 ans. Et qu’ils peuvent voler plus haut (altitude record: 29 500 mètres). Et qu’ils peuvent rester plus longtemps en l’air (spécialement ceux alimentés à l’énergie solaire). Et qu’ils peuvent être envoyés dans des lieux risqués, comme une tempête ou une nuée volcanique.

Mais l’enthousiasme des concepteurs n’est pas partagé. Les assurances sont très chères. Les autorités réglementant l’aviation, comme la FAA (Federal Aviation Administration) aux États-Unis ne savent trop comment, justement, réglementer ce type d’appareil: chaque vol doit donc être autorisé au cas par cas, ce qui prend un temps énorme. Et s’ajoute à cela, toujours aux Etats-Unis, la crainte d’une utilisation par les terroristes.

Un bon pas en avant serait tout bonnement que la FAA commence par reconnaître que ce type d’avion est... un avion. Pour l’instant, il n’a même pas cette étiquette. L’Australie par contre, a déjà des règles encadrant les vols d’avions sans pilotes, et les autorités britanniques viennent tout juste de publier un guide sur la façon dont ces avions pourraient être utilisés dans l’espace aérien de Sa Majesté.

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