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Le 12 février 2002



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Une tuerie de 250 millions d'années

(ASP) - Des géologues affirment avoir trouvé la solution de l’énigme d’une tuerie massive survenue il y a 250 millions d’années.

Une extinction massive, comme disent les biologistes. Similaire à celle qui allait survenir bien plus tard, il y a 65 millions d’années, et conduire à la disparition, entre autres, des dinosaures. L’extinction massive d’il y a 250 millions d’années est encore plus massive, si l’on peut dire: aucun groupe d’êtres vivants, ni les plantes ni les animaux, ni les insectes ni les reptiles, ni les mollusques ni même les microbes, n’a été épargné.

Au fil des années, des scientifiques ont suggéré comme cause l’explosion d’une supernova —une étoile qui termine sa vie dans ce geste d'éclat- dont les radiations auraient été fatales; une activité volcanique planétaire; un changement environnemental brutal; ou la chute d’un astéroïde. A présent, une équipe internationale (Hongrie, Japon, Chine, Etats-Unis) encadrée par la Nasa affirme avoir trouvé des cailloux restés intacts depuis ce temps, qui racontent l’histoire d’un impact cosmique: un astéroïde qui aurait fait entre 6 et 12 kilomètres de diamètre, ce qui est énorme.

L’empreinte de cet impact dans ces cailloux réside sous la forme de fullerènes, des molécules en forme de ballon de soccer, qui contiennent, emprisonnés à l’intérieur, des traces d’hélium3 et d’argon36, deux variétés de ces gaz qui sont davantage répandues dans l’espace que chez nous.

Des fullerènes du même type ont déjà été découverts par le chercheur principal, Luann Becker, géologue à l’Université de Californie à Santa Barbara, dans des couches rocheuses associées à l’impact d’il y a 65 millions d’années, et dans le cratère de Sudbury, en Ontario, vieux de plus d’un milliard et demi d’années.

Mais ce n’est pas tout: ces géologues croient aussi que cet astéroïde n’aurait fait qu’envenimer une situation déjà dangereuse pour la vie sur Terre. Plusieurs indices, en Sibérie notamment, laissent croire que l’époque était particulièrement propice à l’activité volcanique —peut-être le résultat du déplacement de plaques tectoniques d’alors, qui allait donner naissance à la configuration des continents tels que nous les connaissons aujourd’hui.

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