L'événement de la semaine.


Pour tout trouver
sur Internet!


Tous les médias
en un clin d'oeil!


Nos nouvelles brèves
  
  


Notre chronique de
vulgarisation scientifique!



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 12 février 2002



Retour au sommaire des capsules


L'homme-robot

(ASP) - Sommes-nous plus près du jour où hommes et femmes se promèneront avec toute une série d’organes de rechange dans leur corps ? Coeur mécanique, organes de porcs, morceaux de peaux cultivés en éprouvette, reconstruction de la moelle épinière, poumons ou reins produits en laboratoire à partir de vos propres cellules-souches, et pourquoi pas implants électroniques pour vous relier à un ordinateur: le domaine est si vaste qu’on n’en voit pas les extrémités, signale la revue Science en ouvrant un dossier spécial de 38 pages sur "l’humain artificiel".

C’est que le manque chronique de donneurs d’organes continue de fournir un incitatif à toute une légion de chercheurs et d’entreprises de biotechnologie, pour développer des solutions de remplacement. Un vieux rêve, alimenté par la science-fiction depuis des décennies, et à propos duquel des succès récents, comme ces coeurs artificiels, l’an dernier, ont pu donner l’impression qu’on était au bord d’une percée.

Rien de plus faux, toutefois. Même ces coeurs artificiels, pourtant le "top niveau" des organes artificiels à l’heure actuelle, n’ont pas encore fait leurs preuves: deux des implantés sont décédés, et les autres semblent condamnés à passer le reste de leurs jours à l’hôpital —non pas parce que le coeur est défectueux, mais simplement parce que son autonomie est encore trop limitée. Les " yeux bioniques ", eux aussi, peinent à réaliser leurs promesses.

Mais même si ces coeurs artificiels devenaient davantage autonome, le but ultime n’est-il pas d’avoir un humain dont TOUS les organes vieillissants pourraient Êêtre entièrement contrôlés par ordinateur ? L’immortalité, en quelque sorte ? C’est le rêve que carresse le Britannique Kevin Warwick, professeur de robotique à l’Université de Reading, et il compte franchir une première étape d’ici la fin du mois, en implantant dans son bras une puce électronique —et en connectant celle-ci aux nerfs de son bras. L’objectif, on l’aura compris : essayer de contrôler quelques-unes des impulsions électriques qui partent de notre bras vers notre cerveau.

La puce relaiera ces signaux —du moins, ceux qu’elle pourra accrocher au passage- vers un ordinateur —à l’extérieur de Kevin Warwick, lui- qui les décortiquera au fur et à mesure. Jusqu’à, espère-t-on, être capable d’en reproduire quelques-uns: Warwick se dit convaincu qu’à terme, cette puce électronique lui permettra de commander par ordinateur non seulement les mouvements de son bras, son sens du toucher, et même certaines de ses humeurs. Plusieurs scientifiques doutent qu’il puisse en arriver là, mais le projet, qui a commencé à faire parler de lui il y a trois ans, fait beaucoup jaser...

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

 

En manchette cette semaine:

Clones et politique


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site