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Le 13 novembre 2002


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Quand l'horloge biologique tombe en panne

(Agence Science-Presse) - Imaginez: une personne qui n'aurait plus envie ni de manger ni de faire la sieste. L'enfer.

Eh bien cet enfer est en nous, parce qu'il est le résultat d'un gène. Faites muter ce gène, comme des chercheurs texans l'ont fait chez des souris, et vous obtiendrez -si ça se passe comme chez les souris- des individus qui mangeront si on les y oblige, mais qui n'en sentiront nullement le besoin, et pour qui le rythme des jours et des nuits n'aura plus aucune influence sur leur besoin de dormir.

La découverte est étonnante, bien que les scientifiques sachent depuis longtemps que ce qu'on appelle l'horloge biologique n'est pas un mythe: notre corps est bel et bien soumis à un cycle de 24 heures, qui influence toute une série de réactions, de nos hormones jusqu'au rythme cardiaque.

Mais ce que démontrent les souris de Steven McKnight et de ses collègues du Centre médical de l'Université Texas Southwestern, c'est qu'il existe manifestement une autre horloge biologique en nous, cachée au sein de notre bagage génétique, et peut-être tout aussi cruciale que l'autre.

Cruciale, le mot est faible: les souris qui ont été ainsi modifiées génétiquement ne se contentent pas de ne plus manger aux mêmes heures: si on modifie leur horaire, elles se laissent carrément mourir de faim, a annoncé McKnight dans le cadre du congrès annuel de la Société des neurosciences, à Orlando (Floride).

Ces mêmes souris ont également cessé de faire des siestes: alors que ces rongeurs se reposent normalement après sept heures d'activités, les mutants tenaient le coup pendant neuf heures. "Cela suggère qu'une sieste est génétiquement programmée", déclare Steven McKnight, qui s'intéresse depuis quelques années au gène en question, NPAS2: chez des souris normales, avait-il résumé dans une recherche parue en 2001 dans la revue Science, ce gène s'active la nuit lorsque l'animal est alerte.

Qu'il y ait plus d'une horloge biologique en nous n'est, en soi, pas nouveau: d'autres chercheurs ont récemment découvert que certains de nos organes semblent fonctionner suivant des cycles qui ne sont pas tout à fait de 24 heures. Mais ces horloges internes gouvernent un organe, et non l'organisme entier, au contraire de ce gène NPAS2. Du moins, chez la souris. Et chez nous?

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