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Le 17 mai 2002



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L'anthrax est de plus en plus américain (suite)

(ASP) - Les chercheurs qui tentent de décoder la signature génétique de l'anthrax qui s'est retrouvé dans plusieurs enveloppes l'automne dernier, continuent de progresser, et continuer d'accumuler preuve après preuve de l'origine américaine de cette souche.

Ils sont en fait rendu si loin qu'ils ont pu publier, la semaine dernière dans l'édition en ligne de la revue américaine Science, une analyse du génome de cette bestiole, analyse qui révèle à première vue peu d'informations utiles pour les enquêteurs: on sait qu'il s'agit de la même famille d'anthrax (appelée la souche Ames) qui a été "cultivée" dans des laboratoires militaires américains au cours des années 80, mais on n'a pas pu pointer avec davantage de précision "le" laboratoire.

Le magazine britannique The New Scientist toutefois, toujours en avance d'une case sur tous les autres médias dans cette affaire (voir ce texte de même que celui-ci), révèle que deux séquences de référence permettent "fort probablement" de lier la "famille" de l'anthrax envoyé par la poste à la famille cultivée à l'Institut de recherches médicales de l'armée pour les maladies infectieuses de Fort Detrick, Maryland. Mieux encore, les différences génétiques entre les deux sont très faibles, ce qui signifie qu'il n'y a qu'une différence de quelques générations. Autrement dit, on a affaire à quelqu'un qui a mis la main sur un échantillon cultivé dans les années 80 à Fort Detrick, et l'a "cultivé" pendant relativement peu de temps.

L'analyse a été réalisée à partir de bactéries recueillies sur la première victime des attaques à l'anthrax, le journaliste Robert Stevens, décédé en Floride il y a sept mois. Elle a été menée par l'Institut de rercherche génomique de Rockville, Maryland et à l'Université de l'Arizona du Nord.

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