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Le 18 juin 2002



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Expérimenter sur des singes: comment, pourquoi?

(ASP) - "Répugnant, mais nécessaire". C’est la position que prend en éditorial la revue Nature cette semaine, face aux expériences médicales sur des singes.

Jusqu’où peut-on se permettre d’aller, et quelles seraient les conséquences si on mettait fin à ces expériences, demandent Sally Goodman et Erika Check, dans une analyse à laquelle répond l’éditorial de la célèbre revue britannique. Le sujet est difficile, et les deux auteures, deux des journalistes de la revue, sont conscientes qu’elles ne convaincront aucun des défenseurs des droits des animaux. Mais "de telles recherches sont vitales pour faire progresser la science contre des tueurs tels que le VIH ou l’Alzheimer", affirment-elles d'emblée. Si, dans plusieurs domaines, l’expérience a démontré, au cours des dernières années, que les expériences sur les animaux pouvaient être remplacées par des méthodes moins dommageables, dans d’autres en revanche, il n’existe aucune alternative. "Nous ne devrions utiliser des primates que lorsque nous sommes sûrs que nos résultats de recherche seront utilisés à des fins cliniques", insiste un immunologiste, Bert’t Hart, du Centre de recherche biomédicale sur les primates à Rijswijk.

Ceci dit, poursuivent les deux auteures, le fait que les Etats-Unis aient utilisés en l’an 2000 cinq fois plus de primates dans leurs recherches que l’Union européenne (soit 57 000) démontre que la phrase "il n’existe aucune alternative" a un sens assez élastique...

Un groupe britannique, le forum Boyd, créé en 1992 par un neurologue et un défenseur des animaux, vient de publier une nouvelle série d’articles, sous le chapeau de la Société britannique de psychologie, où il est question aussi bien de statut moral des singes que de leur réaction à la douleur. Il en ressort que bien des compagnies utilisent encore des primates pour rester leurs médicaments, là où il a été démontré que des rongeurs ou des chiens feraient l’affaire. Mais il en ressort également qu’une interdiction totale des tests sur des singes, en Grande-Bretagne par exemple —où l’opinion publique est beaucoup plus sympathique aux singes qu’ailleurs- risquerait de faire fuir certains chercheurs vers l'étranger.

Pour les experts du sida par exemple, la parenté entre le VIH, virus responsable du sida, et son cousin le VIS, présent chez les singes, oblige à conserver des singes dans les laboratoires. Et pour les neurologues, la parenté entre les cerveaux des singes et les nôtres laisse croire qu’il n’existe effectivement aucune alternative... Mais les progrès rapides des technologies d'imagerie, qui permettent de voir ce qui se passe dans le cerveau sans avoir à ouvrir le crâne, leur donnent de moins en moins raison...

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