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Le 18 novembre 2002


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Les emplois Bush de la science

(Agence Science-Presse) - George Bush ne croit pas au réchauffement global, mais cela a eu un avantage inattendu: des emplois créés pour les scientifiques.

C'est que parmi les priorités scientifiques fixées par cette administration, et publiées le 11 novembre, on retrouve: des simulations informatiques améliorées (pour simuler l'évolution future des climats), une accélération des études sur le cycle du carbone, et une normalisation des données sur le climat. Tout cela s'inscrit à l'intérieur du Programme sur la science du changement climatique, créé l'an dernier à la demande du Président, pour répondre à ce qu'il a appelé les "incertitudes" sur le réchauffement de la planète. Or, pour répondre à ces priorités, pour obtenir davantage de données ou pour rassembler la multitude de données qui existent déjà, il faut davantage de gens.

Le nouveau programme, selon la revue britannique Nature, consiste en une fusion d'un groupe multidisciplinaire, le Programme américain de recherche sur le changement global (US Global Change Research Program), doté d'un budget de 1,7 milliard$, avec la plus modeste Initiative de recherche sur le changement climatique, dotée d'un budget de 40 millions$.

Avec tous ses sous, arriveront-ils à convaincre le président Bush que la planète se réchauffe? Pas exactement, puisque personne ne nie que ce soit le cas. Le problème consiste plutôt à dire qui, de la nature ou de l'humain, est le principal responsable de ce réchauffement. Et c'est là que le bât blesse, puisque le choix des sujets à étudier, de même que l'angle sous lequel ils seront étudiés (le plan d'action sera connu en avril), pourrait fort bien ne conduire qu'à accroître les incertitudes. Et ainsi, retarder toute décision politique de quelques années de plus.

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