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Le 22 novembre 2002


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Touche pas à mon sang

(Agence Science-Presse) - Il y a près de 20 ans, des Amérindiens de l'Ile de Vancouver ont donné leur sang pour des recherches sur les causes génétiques d'une maladie fort répandue chez eux. Aujourd'hui, ils découvrent que ces échantillons de sang sont également utilisés pour d'autres recherches, et ils ne sont pas contents.

Voilà un autre exemple de l'exploitation des peuples indigènes, se sont insurgés plus tôt ce mois-ci les chefs de la nation Nootka (Nuu-chah-nulth), dont certains réclament que leur soient rendus les échantillons de sang. Une réclamation qui réouvre tout grand le débat sur l'usage qui peut être fait des échantillons biologiques (sang, peau, cheveux, etc.) une fois qu'une recherche est terminée.

La recherche initiale portait sur l'arthrite rhumatoïde. Elle avait été menée dans la première moitié des années 80 par le généticien Ryk Ward, de l'Université de Colombie-Britannique. C'est lui qui avait dirigé la collecte des échantillons de sang et des histoires généalogiques de chacun. En 1986, Ryk Ward avait quitté l'Ouest canadien pour l'Université de l'Utah, et avait emmené les échantillons avec lui. En 1996, il avait à nouveau déménagé, cette fois vers l'Université britannique d'Oxford, et les échantillons l'avaient suivi.

Lesquels échantillons n'avaient en fait jamais permis de découvrir une base génétique à l'arthrite rhumatoïde de ces gens. Mais dès les années 80, le chercheur les avait utilisés à d'autres fins, partageant ses données avec d'autres collaborateurs. Au bout du compte, les échantillons furent à l'origine d'une demi-douzaine d'articles publiés.

L'Université de Colombie-Britannique a donc bien été obligée de reconnaître que les participants à la recherche initiale n'avaient jamais donné leur autorisation à des recherches sur des sujets autres que l'arthrite. Cela n'était pas encore entré dans les mœurs à l'époque, s'est défendu Ryk Ward lorsqu'interrogé par la revue Nature. (nécessite une inscription gratuite) Mais ça l'est maintenant, au point où le Canada, tout comme les Etats-Unis, a récemment resserré les règles sur l'utilisation qui peut être faite de tels échantillons, et sur les approbations à obtenir au préalable.

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