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Le 22 juillet 2002



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Un cadeau de bébé

(ASP) - Les liens entre une mère et son bébé sont profonds. Encore plus profonds qu’on le croit généralement: des cellules d’un foetus peuvent continuer à vivre à l’intérieur du corps de la maman, jusqu’à des décennies après la naissance.

Et attention, ce n’est pas là une découverte, parce que pour des biologistes, ce phénomène est connu depuis le milieu des années 90: on l’appelle microchimérisme —de chimère, qui fait référence à des créatures qui sont un mélange de deux créatures différentes, et de microscopique. L’inverse est aussi vrai: des cellules de la mère peuvent survivre pendant des années, au milieu des cellules de l’enfant.

Un phénomène connu depuis le milieu des années 90, donc. Mais ce qu’on rejetait comme possibilité, c’était que ces cellules "étrangères" puissent survivre aussi longtemps. Tout au plus acceptait-on l’idée que des cellules survivantes de l’embryon puissent encore être là, quelques mois après la naissance. Mais le système immunitaire venait ensuite rapidement à bout de ces "étrangers", disait-on avec bon sens.

Or, à présent, on se rend compte qu’en trouve partout, de ces étrangères: des lignées de cellules-souches qui se perpétuent elles-mêmes et poursuivent ainsi leur vie. Sans déranger du tout? Voire. Une récente revue de la recherche parue dans la revue Science suggère qu’elles pourraient être à l’origine de ce qu’on appelle les maladies auto-immunes. En fait, cela pourrait du coup expliquer pourquoi les femmes sont plus nombreuses que les hommes à souffrir de maladies auto-immunes. Plus on trouve de ces cellules de foetus survivantes chez des mères, et plus on doit se demander "si une maladie ne pourrait pas avoir une source que vous n’aviez jamais considérée auparavant", résume William Reed, spécialiste des maladies infantiles du sang à l’Institut de recherche de l’hôpital pour enfants d’Oakland (Californie).

Une maladie auto-immune est ainsi appelée lorsque le système immunitaire d’une personne attaque la personne elle-même, plutôt que d’attaquer une maladie. Un peu comme une armée qui, plutôt que d’attaquer l’envahisseur, se mettrait à dévaster son propre territoire...

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