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Le 22 juillet 2002



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Le sperme qui vieillit trop vite

(ASP) - Voici une bonne et une mauvaise nouvelles. La bonne: certains polluants qu’on retrouve dans la nourriture et les pesticides peuvent accélérer la vitesse à laquelle le sperme devient adulte. La mauvaise: un sperme plus adulte plus vite ne sert absolument à rien.

Cette découverte pourrait en conséquence expliquer, ou du moins contribuer à expliquer, la diminution du taux de fertilité chez certaines espèces, dont les souris. Et, qui sait, peut-être même chez les humains.

Un sperme adulte a l’avantage de pouvoir se rendre plus tôt vers son but ultime, l’ovule. Le problème, c’est que s’il a "grandi" trop tôt, il n’a pas encore la capacité de percer la coquille protectrice de l’ovule. Conséquence: oui, il se rend sur place, mais une fois arrivé à destination, il ne sert plus à rien.

Les polluants dont il est question ici sont des produits chimiques similaires à l’oestrogène (l’hormone sexuelle femelle). Il y a longtemps que les scientifiques préviennent que cette similarité peut avoir des effets néfastes sur le cycle reproducteur de certains animaux, mais sans qu’ils ne soient parvenus à dégager des conclusions claires et nettes. Certains prétendent depuis une dizaine d’années que ces polluants entraînent une réduction du nombre de spermatozoïdes; d’autres, qu’ils peuvent freiner le développement des organes sexuels, après la naissance.

Chose certaine, les chercheurs du Collège Kings de Londres semblent avoir bel et bien démontré, cette fois, que tout au moins chez les souris, ces simili-oestrogènes ont des effets dévastateurs. Chez les mâles ayant subi des bains contenant des basses teneurs de ces composés chimiques, la croissance du spermatozoïde est indubitablement plus rapide. Et trop rapide, explique donc la chercheure principale, Lynn Fraser, dont le travail a été dévoilé récemment dans le cadre du congrès de la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie.

"Mon hypothèse, c’est que de faibles niveaux de trois ou quatre de ces composés auront un effet plus grand encore sur la fonction du sperme."

Comment ces polluants se retrouvent-ils dans le spermatozoïde, est une question qui n’a pas obtenu de réponse.

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