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Le 23 septembre 2002



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Sauver le S dans UNESCO

(Agence Science-Presse) - Dans cet organisme des Nations Unies appelé UNESCO, il y a un "S", pour science. Eh bien, le retour des États-Unis pourrait profiter à ce "S", se réjouissent —prudemment- cette semaine les revues scientifiques Science et Nature.

C’est que le président George W. Bush a promis, le 12 septembre, que les États-Unis, après 18 ans d’absence, réintégreraient l’Unesco. Ce pays l’avait quitté en 1984, retirant du même coup à l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, le cinquième de son budget. L’Unesco avait été accusée, entre autres choses, de souffrir d’une bureaucratie trop pesante. Mais ce qui dérangeait par-dessus tout l’administration du président d’alors, Ronald Reagan, c’était de voir l’Unesco "politisée" -ce qui, dans le langage de la guerre froide d’alors, signifiait, "pas assez critique face à l’Union soviétique".

En 1993, une lettre signée par 37 Prix Nobel avait, sans succès, demandé au président Bill Clinton de revenir à l’Unesco. La Grande-Bretagne, qui avait quitté en même temps que les Etats-Unis, n’y est revenue qu’en 1997.

L’Unesco a été fondée au lendemain de la Deuxième guerre mondiale pour promouvoir "la paix et la sécurité" grâce à un accroissement des échanges internationaux dans les domaines culturels et scientifiques. Bien que le culturel l’ait toujours emporté sur le scientifique, on lui doit des initiatives telles que la Commission océanographique intergouvernementale, qui contribue à la coordination de recherches sur les océans. Et des centaines de congrès et de projets allant de la géologie à l’astronomie en passant par les énergies renouvelables et la préservation de sites naturels et de monuments historiques.

Le retour des États-Unis ne signifiera pas un accroissement immédiat du budget de l’Unesco, puisque la contribution américaine, estimée à 60 millions$ par an, sera en partie déduite des contributions des autres pays.

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