L'événement de la semaine.


Pour tout trouver sur Internet


Tous les médias en un clin d'oeil


Nos nouvelles brèves
  
  

Notre chronique de
vulgarisation est toujours en ligne.



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 25 novembre 2002


Retour au sommaire des capsules

Inconduite scientifique: se mettre la tête dans le sable

(Agence Science-Presse) - Face à quelques scandales qui ont ébranlé la communauté scientifique au cours de la dernière année, le dernier en date étant celui des nanotechnologies (voir ce texte), on pourrait croire que des mesures énergiques doivent être prises pour assurer une correction. Mais l'attitude de deux des plus grosses associations professionnelles américaines équivaut plutôt à "se mettre la tête dans le sable", réagit vilainement, en éditorial, l'une des plus importantes revues scientifiques du monde.

"La Fédération des scientifiques américains en biologie expérimentale (FASEB) et l'Association des collèges américains (AAMC) dirigent l'école Mettons-nous la tête dans le sable, dans le dossier de l'inconduite scientifique", dénonce en effet la revue britannique Nature en ouverture de sa dernière édition. Bien que des enquêtes soient en cours, sous l'égide du Bureau de l'intégrité dans la recherche (Office of Research Integrity, ou ORI), au ministère américain de la Santé, tout le monde est conscient que ce type de preuve est fort complexe et qu'en bout de ligne, un travail d'information et de sensibilisation auprès des scientifiques aura davantage d'impact à long terme qu'une "punition".

Malheureusement, poursuit Nature, ce type d'effort "ne reçoit pas l'appui qu'il mérite de la part des associations scientifiques américaines et des écoles médicales". Par exemple, la FASEB et l'AAMC ont été prompts à dénoncer les recommandations de l'ORI, sous le prétexte qu'elles débordent du mandat de cet organisme: l'ORI ne doit en théorie enquêter que sur des cas de plagiats et de fabrication de données. Les problèmes éthiques ou de conflits d'intérêt liés à des demandes de subventions ne sont pas de son ressort, dénoncent les deux associations.

"Dans un pays ébranlé par des allégations de comportements peu éthiques en affaires et en politique", rappelle Nature, peut-être ces scientifiques protestent-ils un peu trop fort. Il n'y a pas de raison de s'en tenir à la définition la plus restreinte possible du terme "inconduite scientifique".

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

En manchette cette semaine:

Le très ancien ami de l'Homme


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site