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Le 27 novembre 2002


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Avant l'Homme

(Agence Science-Presse) - D'un ancêtre pré-humain de sept millions d'années il y a quelques mois, sautons à un ancêtre pas humain du tout de 56 millions d'années. Un squelette remarquablement bien préservé d'une bestiole qui vivait dans les arbres de ce qui est aujourd'hui devenu le Wyoming fait l'objet d'une étude dans la revue Science -et surtout, d'un débat.

Débat, parce que si tout le monde associe cette bestiole à la branche des primates, et plus spécifiquement à un groupe archaïque des primates, reste à savoir où elle se situe sur cette branche. C'est que l'origine de ceux que les experts appellent les euprimates reste nébuleuse. Les fossiles de cette branche sont encore peu nombreux: bref, il y a plusieurs -pour reprendre une expression consacrée- chaînons manquants.

La bestiole décrite par Jonathan Bloch et Doug Boyer, du Musée de paléontologie de l'Université du Michigan, est un Carpolestes simpsoni. Comme son nom ne l'indique qu'aux experts vraiment très experts, elle appartient à une des familles de ceux qu'on appelle les primates archaïques, et mieux encore à celle qui, parmi ces familles, est la plus proche parente des "vraies" primates (on retrouve aussi dans cette famille des bestioles plus connues, comme le lémur et la chauve-souris). Autrement dit, ce Carpolestes simpsoni est la meilleure clef qu'on ait eu depuis longtemps pour reconstituer les événements ayant conduit aux primates, dont nous-mêmes.

Entre autres traits de familles, les euprimates sont caractérisés par des mains préhensibles -des mains qui peuvent agripper une branche par exemple, comme nous- et par un pouce opposable -comme nous également, ce qui permet aussi d'agripper fermement un objet. Ils ont des ongles plutôt que des griffes. Et des yeux qui convergent vers l'avant -toujours comme nous, au contraire de la plupart des animaux dont les orbites oculaires sont opposées, des deux côtés du nez.

Toutes ces caractéristiques soulèvent une autre question: à partir de quand ont-elles commencé à émerger, et pourquoi furent-elles suffisamment importantes pour ne pas disparaître dans le labyrinthe de l'évolution? Les réponses divergent et c'est là que reprend le débat.

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