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Le 26 août 2002



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Johannesburg: tout ça pour ça

(Agence Science-Presse) - Cent chefs d’État, des milliers de délégués, presque autant de journalistes... Le Sommet de Johannesburg sur le développement durable est le plus récent effort posé par la communauté internationale pour sauver la planète, ou ce qu’il en reste. Mais il révèle surtout à quel point le sauvetage de la planète passe très loin derrière les autres priorités des gouvernements... et des citoyens.

A l’origine, il y avait Rio. Rio de Janeiro, au Brésil. Le Sommet de Rio, en 1992, reste emblématique. Jamais les gouvernements de la planète n’ont-ils été à ce point unis pour dénoncer les dégâts causés à la nature. Jamais l’intérêt pour l’écologie n’a-t-il été à ce point élevé, un quart de siècle après qu’on eut commencé, très timidement, à en parler en-dehors des cercles universitaires.

Et puis, tout était retombé. L’écologie avait été reléguée dans les pages intérieures des journaux, et les ministres de l’Environnement des différents gouvernements avaient cessé d’avoir l’oreille de leurs chefs. Aucun des engagements de Rio ne fut tenu. Dont le plus important de tous: réduire les émissions de gaz à effet de serre en-dessous de leurs niveaux de 1990. Les mêmes gouvernements, réunis à Kyoto cinq ans plus tard, s’étaient entendus pour que cette réduction soit de 5%, mais le coeur n’y était plus. Aujourd’hui, le traité de Kyoto n’est toujours pas officiellement ratifié, parce qu’il n’est pas parvenu à recueillir le nombre de signatures nécessaires —les États-Unis, le plus gros pollueur, faisant obstruction.

Aujourd’hui, bien malin qui pourrait prédire ce qui ressortira de Johannesburg. Maints politiciens se fendront de belles paroles sur l’importance de sauver notre planète, mais les engagements concrets risquent d’être rares. Même les écologistes et autres militants verts regardent ce Sommet avec désabusement (voir notre manchette) : ils sont nombreux à avoir décidé que le coût du voyage en Afrique du Sud n’en valait pas la peine.

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La déprime des écologistes


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