L'événement de la semaine.


Pour tout trouver
sur Internet!


Tous les médias
en un clin d'oeil!


Nos nouvelles brèves
  
  


Notre chronique de
vulgarisation scientifique!



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 28 janvier 2002



Retour au sommaire des capsules


Les lacs en chaleur du Pôle Sud

(ASP) - Avertissement de réchauffement en Antarctique : la température d’hiver d’un lac situé sur une des îles de l’Antarctique, le continent glacial du Sud, a augmenté de 1,3 degré Celsius entre 1980 et 1995. Avec des conséquences alarmantes sur l’écologie locale.

Si on élargit la perspective aux 50 dernières années, c’est d’une augmentation de 2 degrés et demi dont on parle, ce qui en fait l’augmentation la plus rapide enregistrée sur notre planète.

Les chercheurs britanniques et canadiens en sont arrivés à ces chiffres à partir de l’étude des glaces et sédiments de l’île Signy, située aux environs du 60e degré de latitude Sud, au sommet de cette bande de terre appelée la péninsule antarctique. Cette île se trouve au point de rencontre de la mer glaciale Weddell, et de la mer d’Ecosse, un peu plus chaude, de sorte que son climat est le fruit d’un mélange de masses d’air chaud et froid. Cela la rend plus sensible aux changements climatiques —d’où son intérêt pour les scientifiques.

Corollaire de cette hausse de température, la couverture de glace recouvrant l’île aurait diminué d’environ 45% depuis un demi-siècle. Et la période de temps pendant laquelle les lacs intérieurs sont gelés chaque hiver, a diminué de quatre semaines. C’est là qu’est affectée la faune locale: sur une période d’un an, les sédiments absorbent désormais davantage d’énergie solaire; la quantité d’éléments nutritifs augmente, favorisant la croissance du phytoplancton et d’algues (le niveau de chlorophylle généré par les algues dans ces lacs, est trois fois plus élevé qu’il y a 20 ans).

"Ce que nous observons, résume en d’autres termes le Dr Cynun Ellis-Evans, de la Commission antarctique britannique, c’est que la chaleur est attirée au fond du lac et y est retenue, ce qui a un effet amplificateur" sur la chimie locale et la vie microbienne. "L’échelle des changements observés est plus élevée que prévu et beaucoup plus élevée que ce que les modèles actuels de changements climatiques prévoient pour les régions polaires." Autant dire qu’on s’attend à ce que des changements d’une même ampleur se produisent sur le reste du continent gelé et ensuite, dans les régions nordiques d’Europe et du Canada...

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

 

En manchette cette semaine:

Quand les OGM chinois s'éveilleront...


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site