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Le 29 avril 2002



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Le réchauffement global fait la joie des archéologues

(ASP) - Tout le monde ne pleure pas le réchauffement de la planète et la fonte des glaciers. Les archéologues et les chasseurs de fossiles découvrent, grâce au recul des glaces, des restes d’animaux et d’humains vieux de milliers d’années... et se précipitent dans de plus en plus d’endroits isolés, afin de sauver ces restes avant qu’ils ne se décomposent.

Il y a eu par exemple le cas de ce technicien de la faune du Yukon, Gerald Kuzyk qui, à l’été 1997, découvrit par hasard un véritable trésor: mammifères, oiseaux, rongeurs, et artefacts humains, couvrant une période allant d’il y a 8300 ans jusqu’à une époque récente. Soit toute la période pendant laquelle cette région était recouverte de glace. Il y a eu aussi cet homme des glaces de 5300 ans, Ootzi, retrouvé à la frontière italo-autrichienne il y a quelques années, avec ses armes et ses vêtements.

Mieux encore, ce ne sont pas que des ossements que l’on retrouve mais des tissus intacts, avec des fragments d’ADN.

Le potentiel de découverte dans plusieurs domaines (archéologie, histoire, biologie, etc.) est donc "énorme", évalue Rick Farnell, biologiste attaché au même département que Kuzyk. "C’est un des rares avantages du changement climatique", ajoute-t-il en entrevue pour la revue Science.

Le problème pour ces experts est évidemment de récupérer ces restes avant qu’ils ne se décomposent, au moment de leur première exposition à l’air libre depuis des milliers d’années. En mars, le glaciologue Mark Dyurgerov, de l’Université du Colorado publiait un rapport où il identifiait l’Alaska, les Andes et l’Asie centrale comme des régions à suivre de près. Ce qui fait pas mal de territoire à couvrir...

D’autant plus qu’en certains endroits, le rythme de recul de glaces s’accélère. Le glacier Qori, dans les Andes péruviennes, reculait de 4,7 mètres par an depuis les années 1960. L’an dernier, en une seule semaine, il a perdu 4 autres mètres!

Personne ne peut évidemment dire combien de trésors il reste à découvrir... ni combien de temps ils survivront aux aléas climatiques, aux animaux de passage, qui n’ont pas de problèmes à manger une viande vieille de 5000 ans... et aux promeneurs qui se font soudain plus nombreux dans une région, dès qu’on fait état de semblables découvertes.

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