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semaine du 4 novembre 2002



La réduction des gaz à effet de serre a du plomb dans l'aile

D'ici 10 ans, la Chine, le Mexique et l'Inde auront surclassé les pays industrialisés avec leurs émissions de gaz à effet de serre. Mais ils viennent de refuser de jouer la carte de l'environnement, et ont peut-être du même coup mis le dernier clou dans le cercueil de Kyoto.

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Le Canada le signera peut-être dans les prochains mois, mais ce sera une bien mince consolation pour le Protocole de Kyoto, sur la réduction des gaz à effet de serre. Car cette entente vient de subir une autre cuisante défaite, au moins aussi grave que le recul des Etats-Unis: les pays en voie de développement ont refusé de s'engager à respecter Kyoto, au cours d'une rencontre internationale tenue la semaine dernière, en Inde, sous l'égide des Nations Unies.

Le tout est survenu au terme de 10 jours d'intenses négociations, dont les deux derniers ont réuni ministres et représentants de 185 pays, et ce résultat final a été salué comme une victoire par les pays pauvres. Il faut se rappeler que les ententes sur le réchauffement climatique ont généralement, depuis 10 ans, exempt de toute obligation les pays plus pauvres. Mais plus le temps passe et plus les pressions des groupes écologistes se font pressantes, à mesure que des pays comme la Chine, le Mexique et l'Inde se hissent à leur tour parmi les plus grands pollueurs de la planète.

La déclaration finale de New Delhi, publiée au terme de cette rencontre de 10 jours, se contente de dire que chaque pays en voie de développement devra développer la stratégie qu'il jugera "appropriée" pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Difficile d'être moins contraignant, mais même cette déclaration faiblarde est le résultat d'un consensus: car ce que les pays en voie de développement réclamaient, c'était une aide financière pour s'adapter aux impacts des changements climatiques à venir (tempêtes plus violentes que jamais, inondations dans certaines régions, sécheresses ailleurs, etc). Une idée qui a été catégoriquement rejetée par les pays plus riches, avec pour résultat que la rencontre ministérielle s'est achevée dans un climat "acrimonieux", écrit le New Scientist.

Les plus optimistes espéraient que le Protocole de Kyoto sorte renforcé de la rencontre de New Delhi. Le résultat est tout autre: non seulement Kyoto semble devenu un bout de papier dont personne ne veut, mais la réduction des gaz polluants elle-même paraît être un concept en voie de s'envoler en fumée. Même si la Russie devenait le 97e pays à ratifier Kyoto -ce que son Parlement étudie actuellement, mais à une allure de tortue- peu de gouvernements semblent enclins à poser des gestes concrets pour assurer que les objectifs de réduction des gaz polluants seront vraiment atteints d'ici 10 ans.


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