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Le 2 décembre 2003


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Il est minuit moins une pour les singes

(Agence Science-Presse) - Dans le cadre d'une rencontre à Paris des experts internationaux sur l'avenir de nos plus proches cousins, les Nations Unies ont lancé un appel à un fonds de 25 millions$ destiné à la sauvegarde de ces animaux avant qu'il ne soit trop tard. S'il n'est pas déjà trop tard.

Tous les grands singes –le chimpanzé, le gorille, le bonobo et l'orang-outan– risquent l'extinction d'ici un demi-siècle, ont déjà prévenu les biologistes. Leur seule chance résiderait dans la création de zones strictement protégées, où leur population pourrait à tout le moins se stabiliser, idéalement croître.

Deux agences de l'ONU, l'Unesco (Organisation pour l'éducation, la science et la culture) et l'Unep (Programme des Nations Unies pour l'environnement) sont derrière le Projet Survie des grands singes, né en 2001. Des délégués de 23 nations, incluant des mécènes potentiels et des pays d'Afrique et d'Asie du Sud-Est où vivent ces singes, ont participé à la rencontre de Paris. Sans un grand enthousiasme: à l'heure où ces derniers pays se débattent avec la guerre civile, la déforestation, dans certains cas l'avancée du désert et, dans tous les cas, le sida, les singes sont loin dans l'ordre des priorités.

Selon un document de l'Unesco, les chimpanzés sont déjà disparus de vastes régions dont le Bénin, le Togo et la Gambie. Et le Sénéral est le suivant sur la liste, avec une population estimée entre 200 et 400. Les principales menaces qui pèsent sur les chimpanzés sont le commerce d'animaux vivants, la chasse et la guerre. Sans compter la croissance de la population humaine, dont les routes, la coupe de bois et les camps miniers grignotent petit à petit les grandes forêts. Depuis 20 ans, les trois quarts de l'habitat du chimpanzé auront disparu, selon l'Unep.

C'est sur la base de cette croissance humaine que les experts s'appuient depuis quelques années pour évaluer à moins d'un demi-siècle la fourchette de temps qui reste aux grands singes.

On ignore toujours quelle alternative on pourra offrir aux populations pauvres qu'il est bien difficile de convaincre de ne pas couper de bois pour faire survivre leurs familles, et pour qui un repas de viande de singe est souvent une bénédiction.

Et on ignore toujours d'où proviendront les 25 millions$ réclamés par l'ONU.

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