L'événement de la semaine


Pour tout trouver sur Internet


Tous les médias en un clin d'oeil


Nos nouvelles brèves
  
  

Notre chronique de
vulgarisation est toujours en ligne.



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 2 juin 2003


Retour au sommaire des capsules

La Nasa a une pente (martienne) à remonter

(Agence Science-Presse) - Tout le monde a oublié son nom, mais nul n'a oublié cette sonde martienne perdue dans l'espace, en 1999, parce qu'un groupe d'ingénieurs parmi les meilleurs du monde... avait confondu le système métrique et le système impérial.

En fait, ce n'est pas une, mais deux sondes que la Nasa a perdu cette année-là: Mars Climate Orbiter, qui a manqué sa mise en orbite à cause de cette confusion, et Mars Polar Lander, qui devait se poser –et l'a probablement fait, mais n'est jamais parvenue à envoyer un signal radio à la Terre.

Autant dire que l'équipe du Jet Propulsion Laboratory (JPL), ce célèbre centre de recherche affilié à la Nasa, où ont été conçues les plus célèbres des sondes spatiales du dernier quart de siècle, se ronge les ongles. Les sondes Mars Exploration Rover 1 et 2, dont les lancements sont prévus pour les 8 et 25 juin, sont l'occasion pour ces ingénieurs de laver ces taches sur leur honneur.

Mais c'est d'autant plus angoissant pour eux qu'ils ne sont pas les seuls à avoir essuyé des échecs sur la route de Mars. Depuis 1960, sur 31 sondes spatiales –américaines et soviétiques– envoyées vers la planète rouge, plus de la moitié ont échoué, soit peu après leur décollage, soit peu après leur "amarsissage". Dont six des 10 dernières.

"Nous sommes encore dans la phase où le fait de se poser sur Mars est chaque fois un miracle" résume Richard Cook, ingénieur au JPL, et attaché au programme Rover. A ceux qui lui reprocheront un manque aussi flagrant d'optimisme, il a de bonnes raisons: il était chef de projet lors des missions Mars Climate Orbiter et Mars Polar Lander.

Et le contrat, cette fois-ci, est encore plus complexe. Ce ne sont pas une, mais deux sondes qui iront presque simultanément se poser sur Mars: l'une, à 15 degrés au Sud de l'équateur, dans le cratère Gusev; l'autre, aux antipodes, dans la plaine Meridiani, située presque sur l'équateur. Les deux sites font partie de ceux que l'une ou l'autre des nombreuses théories des dernières années ont désigné comme ayant pu abriter de l'eau, dans un lointain passé.

Chacune de ces sondes libérera, une fois posée, un véhicule, similaire à celui qui équipait en 1997 la sonde Pathfinder –qui avait réussi sa mission, elle. En revanche, les véhicules pourront dépasser de loin les 100 mètres que pouvait se permettre le véhicule Sojourner d'alors. Et leurs équipements scientifiques pour l'analyse des cailloux mobiliseront à eux seuls, au plus fort de la mission, une centaine d'équipes de savants qui se réuniront deux fois par jour afin de soupeser leurs objectifs et décider de la marche à suivre.

Si les deux sondes décollent aux dates prévues, leurs arrivées là-bas auront lieu en janvier 2004. Leurs missions doivent durer trois mois.

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

En manchette cette semaine:

Les Terriens envahissent Mars


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site