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Le 6 mai 2003


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Malaria: une réalité oubliée

(Agence Science-Presse) - Chaque jour, plus de 3000 enfants meurent de la malaria en Afrique. Ce continent, tout particulièrement sa zone sub-saharienne, concentre 90% des cas mortels. Une hécatombe qui, pourtant, pourrait être grandement réduite si la communauté internationale acceptait d'investir relativement peu.

Par exemple, en réduisant les prix des nouveaux médicaments capables de contrecarrer les versions plus résistantes du parasite. Ou, plus simplement encore, en réduisant les prix des insecticides qui imprégneront les moustiquaires.

C'est ce qui ressort d'un rapport de l'OMS et de l'UNICEF, rendu public à l'occasion de la journée africaine de la malaria, le 25 avril. Un rapport qui constitue une occasion de rappeler l'ampleur de l'épidémie et les grandes lignes du programme de l'organisation RBM (Faire reculer la malaria) destiné à enrayer la progression de la maladie d'ici 2010.

La malaria est transmise à l'humain lorsque celui-ci est piqué par les moustiques anophèles (vecteurs de la maladie), porteurs du parasite plasmodium (responsable de la maladie). Or, le génome de ce dernier a évolué au fil des années, rendant inefficaces les médicaments bon marché sur-utilisés dans les régions touchées.

Le rapport insiste également sur la nécessité de s'occuper en priorité des femmes enceintes dont le système immunitaire acquis est fragilisé. Enfin, les auteurs proposent la généralisation de systèmes d'alertes précoces déjà testés en Afrique du Sud, qui associent les prévisions météo aux prévisions sur la progression de la maladie.

Quant aux recherches sur un vaccin, elles se poursuivent mais aucune mention n'en est faite dans le rapport : sa mise en marché pourrait ne se produire que bien après 2010.

Le nouveau Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et la malaria, a injecté des ressources supplémentaires à la RBM. L'an passé, les gouvernements africains ont versé 256 millions de dollars US à ce fonds. Une participation dérisoire à côté de l'ampleur des pertes économiques causées par la malaria sur ce continent.

Mélina Darcam

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