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Le 8 avril 2003


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Le renne est sur la glace

(Agence Science-Presse) - Après l'ours polaire, c'est au tour du renne, autre créature du Nord, de sentir le réchauffement de la planète lui passer sur le corps. Ou plutôt, les pieds. Selon une étude menée sur l'île du Spitzberg, au large du Groenland, une réaction en chaîne, dont le point de départ est une hausse de la température, pourrait être responsable de la mort là-bas de plusieurs rennes.

Le processus est simple: dans ces pâturages couverts de neige, la température légèrement au-dessus de la normale entraîne des précipitations sous forme de pluie. Lorsque la température redescend, il se forme une croûte de glace au-dessus du sol, qui empêche ces animaux de brouter leur herbe favorite.

L'étude, signée par Jaakko Putkonen et Gerard Roe, de l'Université de Washington à Seattle, est parue en mars dans les Geophysical Research Letters. Il en ressort entre autres choses que l'épaisseur de la couche de neige sur laquelle tombent les gouttes de pluie est déterminante: si elle est peu épaisse, elle voit les gouttes lui passer au-travers, pour atteindre le sol, où ces gouttes se transforment en glace. Rennes, caribous et élans ne peuvent alors briser cette glace qu'avec difficulté et, dans les cas extrêmes, meurent de faim.

L'analyse ne porte que sur les conditions qui règnent sur l'île du Spitzberg mais les chercheurs se disent convaincus que les conditions sont similaires dans toutes les régions où on trouve un permafrost –ce sol gelé en permanence– soit en Scandinavie, en Sibérie et dans le Nord canadien. Et si le réchauffement de la planète s'accentue, les choses ne pourront qu'empirer: d'ici 2080, affirme Gerard Roe, les territoires de la planète couverts par de la pluie tombant sur une couche de neige pourraient avoir augmenté de 40%.

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