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Le 9 juin 2003


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Le British Museum a 250 ans

(Agence Science-Presse) - C'est la plus ancienne collection publique d'histoire et de sciences naturelles: celle du British Museum. Une idée toute simple, il y a 250 ans, qui a inspiré la plupart des musées et des collections publiques apparues par la suite dans tous les pays du monde.

Certes, depuis la plus haute antiquité, on trouve des individus passionnés par l'histoire et la nature, et qui collectionnent des artefacts, des plantes ou des roches. Mais jamais n'était-il venu à quiconque l'idée que de telles collections puissent appartenir au public: c'est le virage qui fut pris en 1753 lorsqu'à sa mort, le médecin londonien Sir Hans Sloane légua au gouvernement britannique sa collection. Quelque 71 000 spécimens de plantes et d'animaux, cédés pour la somme de 20 000 Livres (2 millions au cours actuel), à verser à ses héritiers. Le Parlement donna son accord, et créa dès lors le British Museum, qui ouvrit ses portes en 1759. Sur le site qu'il occupe toujours aujourd'hui.

La collection d'histoire naturelle obtint un musée distinct en 1881, laissant les réalisations humaines au British Museum: l'une de ses acquisitions les plus célèbres demeure aujourd'hui encore la Pierre de Rosette, cette inscription en trois langues -égyptien, phénicien, grec ancien- qui a permis, au XIXe siècle, d'enfin déchiffrer les hyéroglyphes égyptiens.

Le Musée marque son 250e anniversaire par une série d'activités qui s'étendront jusqu'en 2004.

Mais les 250 prochaines années seront sans doute bien différentes des 250 précécentes. Récemment, le musée a par exemple commencé à faire des copies informatiques de ses biens les plus précieux: par exemple, cette collection monumentale de tablettes cunéiformes, originaires de la Mésopotamie d'il y a 3000 à 4000 ans. D'une collection pour la première fois accessible à un public national, on passera ainsi à une collection accessible à un public international.

Peter Damerow, de l'Institut Max Planck pour l'Histoire des sciences à Berlin, et expert des tablettes cunéiformes, va plus loin encore: il est le promoteur d'un projet de numérisation de toutes les tablettes du genre entreposées dans des musées à travers le monde, afin de créer une base de données unique de ce trésor de l'humanité, accessible à tous.

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