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Le 17 avril 2003


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Un gène anti-cannibalisme

(Agence Science-Presse) - Ce n'est pas une découverte: certains de nos ancêtres furent cannibales. Mais voici que des généticiens ont découvert des gènes qui nous protègent... des maladies transmises par le cannibalisme!

Plus précisément, ces gènes protègent des maladies transmises par une protéine encore mal connue, le prion. Et parmi les maladies transmises par le prion figure celle de Creutzfeldt-Jakob. Or, cette maladie est liée au cerveau: elle se produit lorsque des prions malades se mêlent à des prions sains et s'agglutinent dans le cerveau. En théorie, le fait de manger une cervelle malade serait la meilleure façon d'attraper soi-même la maladie...

L'équipe du Collège universitaire de Londres a découvert ces gènes dans des populations de quatre continents, et affirme que leur dispersion serait une réponse de l'évolution aux risques présentés par le cannibalisme. Un des arguments des chercheurs est la présence accrue de ce gène chez un peuple de Papouasie-Nouvelle-Guinée, dont les festins funéraires s'accompagnaient, jusqu'au coeur du XXe siècle, de la cervelle des membres de leur famille décédé. La présence accrue de ce gène, expliquent-ils dans la revue Science, "constitue la signature d'une sélection naturelle".

Il y a un siècle en effet, un des rares cas de cannibalisme documentés par la médecine est venu de là-bas, lorsque cette "coutume" a pu être associée à une épidémie d'une maladie du cerveau appelée kuru. Une maladie cousine de celle de Creutzfeldt-Jakob. Et la présence très répandue de ce gène serait une indication, toujours selon ces chercheurs, que des épidémies de maladies du prion ont dû frapper souvent au fil des âges. Les humains qui portaient ces gènes protecteurs en auraient donc été les survivants.

Aujourd'hui, une personne sur 10 millions développe sans cause apparente la maladie de Creutzfeldt-Jakob.

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