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Le 15 septembre 2003


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Marche arrière sur l'ecstasy

(Agence Science-Presse) - L'équipe de recherche qui avait affirmé l'an dernier qu'une dose d'ecstasy pouvait causer des dommages cérébraux, s'est rétractée. Elle a demandé que soit retiré son article, ce que la revue américaine Science a accepté.

Phénomène rare. On voit parfois une étude contredire de façon flagrante les résultats d'une autre étude parue un an ou deux plus tôt. Mais que les chercheurs eux-mêmes choisissent de revenir en arrière, et que la revue accepte, c'est inhabituel.

Dans ce cas-ci, il y avait toutefois de quoi: les babouins et autres singes à qui on avait injecté de l'ecstasy dans cette étude avaient en réalité reçu un puissant amphétamine, a révélé l'équipe de l'Université Johns Hopkins.

Une erreur "malheureuse", a déclaré le porte-parole de cette prestigieuse école de médecine. Un chercheur, George A. Ricaurte, dont les travaux sont solides et respectés, a-t-il ajouté.

Soit. Mais comment une telle erreur a-t-elle pu se glisser? Dans une entrevue publiée dans la dernière édition de Science, le Dr Ricaurte affirme qu'il n'a pris conscience de son erreur que lorsqu'il a bien vu qu'il était incapable de reproduire ses propres résultats. Deux des fioles achetées le même jour auraient été mal étiquetées: l'une contenait de l'ecstasy, l'autre de la méthamphétaine-D.

Ce laboratoire a produit au fil des ans plusieurs études concluant que l'ecstasy est dangereuse, quoique pas aussi dangereuse que dans l'étude de l'an dernier.

Il est vrai que cette étude avait, lors de sa publication en septembre 2002, fait face à beaucoup de scepticisme, et avait même été traitée en dérision par certains spécialistes des drogues, qui alléguaient que pour arriver à de pareils résultats, les primates avaient dû se faire injecter des doses énormes d'ecstasy. Après tout, deux des 10 étaient morts d'une attaque cardiaque et deux autres avaient subi un tel état de stress qu'ils n'avaient même pas pu recevoir toute la dose! Même pour ceux chez qui l'ecstasy suscitait les plus grands inquiétudes, il y avait de quoi être étonné...

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