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Le 19 septembre 2003


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Un palmarès de la corruption médiatique

(Agence Science-Presse) - Dans quelle mesure peut-on faire confiance à l'information provenant d'un pays étranger ? Surtout quand on a déjà du mal à faire confiance à ses propres journalistes locaux? Y a-t-il des différences de degrés d'un pays à l'autre? C'est la presse chinoise qui serait la moins fiable, selon une récente étude américaine qui note 66 pays quant à la probabilité de corruption des journalistes.

Avec une note de 15%, la Chine arrive en effet bonne dernière, tout juste précédée par l'Arabie Saoudite, le Vietnam, le Bangladesh et le Pakistan.

À l'autre extrémité, la Finlande posséderait la meilleure intégrité médiatique. Le Danemark, la Nouvelle-Zélande et la Suisse viennent au deuxième rang, suivis par l'Allemagne et le Royaume-Uni. Quant aux États-Unis, ils obtiennent une note de 90% et se placent sur la cinquième marche, ex-aequo avec le Canada et trois pays européens.

Comme il est impossible de chiffrer directement le problème, les chercheurs ont élaboré un index d'après huit critères susceptibles de prédire la probabilité que des journalistes de la presse écrite se laissent corrompre.

La principale faiblesse du Canada est ainsi la grande concentration de la presse, qui limite la compétition, tandis que les États-Unis perdent des plumes du côté de la diffusion et de l'application des lois anti-corruption.

Les pays les mieux cotés ont tous en commun une longue tradition d'autodétermination, un gouvernement redevable à ses citoyens, un fort taux d'alphabétisation ainsi qu'une liberté d'expression et d'information. Les deux autres critères concernent l'exercice du journalisme, soit un code d'éthique reconnu et une bonne formation professionnelle.

L'initiative de cet index revient au Hürriyet, un important journal turc. " Dans plusieurs pays, la corruption des nouveaux médias prive les citoyens de l'information crédible dont ils ont besoin pour prendre des décisions personnelles et collectives ", plaide le vice-président du journal, Vuslat Dogan Sabanci. La Turquie arrive d'ailleurs au dernier tiers du classement avec une note de 53%.

 

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