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Le 16 décembre 2003


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La deuxième chance de la Nasa

(Agence Science-Presse) - Le président Bush annoncera-t-il vraiment, d'ici peu, le lancement d'un programme en vue d'envoyer un homme sur la Lune, voire sur Mars? Les maniaques de l'exploration spatiale l'espèrent... et les scientifiques désespèrent à cette idée.

En 1961, le président Kennedy avait fait à la fois la joie et le malheur de ceux qui rêvaient aux étoiles. La joie, parce qu'en lançant à coup de dizaines de milliards de dollars le programme lunaire, il avait contribué à créer une génération d'ingénieurs et de scientifiques, en plus de fournir matière à rêver pour des décennies. Mais il avait aussi fait le malheur de l'exploration spatiale, parce qu'après avoir investi autant et aussi vite dans un projet aussi gigantesque, la Nasa s'était retrouvée devant un dilemme: comment faire plus quand on est allé si vite au sommet?

Au contraire, si l'exploration spatiale s'était poursuivie, dans les années 60 et 70, à un rythme plus normal, l'enthousiasme ne serait pas à ce point tombé de haut, et qui sait où on en serait rendu aujourd'hui.

C'est pourquoi les rumeurs selon lesquelles le président Bush s'apprêterait à annoncer un autre projet gigantesque font peur. Un retour sur la Lune? Une mission vers Mars? Les rumeurs s'appuient sur un comité créé par des fonctionnaires de la Maison-Blanche et de la Nasa, dans la foulée de l'accident de Columbia, afin de donner une nouvelle direction, pour ne pas dire un nouvel élan, à l'agence spatiale américaine. Aux dernières nouvelles, ce comité aurait à présent accouché de ses recommandations, et le président Bush n'attendrait plus que le bon moment pour en faire l'annonce.

Quel pourrait être ce bon moment? Il y a quelques jours, n'importe quelle occasion aurait été belle pour détourner l'attention du public américain de la guerre désastreuse en Irak, mais à présent, avec l'arrestation de Saddam Hussein, une annonce de nouveaux horizons spatiaux peut sûrement attendre. Peut-être jusqu'au discours annuel sur l'état de l'Union que doit prononcer le président le 20 janvier devant les deux chambres du Congrès réunies.

Et à quel prix ce "nouvel élan"? Une mission vers Mars serait indubitablement un gouffre sans fond. Le grand patron de la Nasa, Sean O'Keefe, a demandé l'automne dernier une hausse du budget de la Nasa de 15 à 20 milliards$ par an, pour chacune des quatre prochaines années. Et ce, uniquement pour mettre sur les rails un éventuel projet martien. Son projet aurait été déclaré "irréaliste".

Et pourquoi pas l'installation d'une base à mi-chemin entre la Terre et la Lune, qui pourrait servir de lieu d'assemblage de futurs engins interplanétaires et de grands télescopes spatiaux? L'idée est sur les planches à dessin depuis longtemps et si elle est moins accrocheuse pour un profane, elle n'en fait pas moins lentement son chemin.

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