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Le 17 juin 2003


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OGM: le pays de l'opposition veut ouvrir la porte

(Agence Science-Presse) - Le pays qui fut le premier à se lancer dans une opposition virulente aux organismes génétiquement modifiés (OGM), la Grande-Bretagne, lance une série de six débats publics sur les OGM.

Voulez-vous des OGM dans votre assiette, telle est la question posée dans ces débats financés par le gouvernement, et qui consistent à mettre face à face des gens "ordinaires" et des experts. Une formule inspirée des "conférences du consensus" tenues dans d'autres pays d'Europe ces dernières années.

A ceci près qu'ici, les gens "ordinaires" n'ont pas été choisis par sondage, et ne passeront pas une fin de semaine enfermés quelque part à potasser de la documentation sur les OGM. L'objectif officiel est le même: fournir des arguments au gouvernement pour décider si oui ou non, il autorisera que soient plantés de nouvelles cultures génétiquement modifiées sur son sol. A l'instar du reste de l'Union européenne, Londres maintient un tel moratoire depuis 1998.

Sauf que les pressions américaines du mois dernier -Washington prétend que ce moratoire viole les règles de l'Organisation internationale du commerce- ont peut-être joué un rôle. Parallèlement à l'organisation de ces débats, le cabinet du premier ministre confirmait que ses adjoints préparaient "une analyse économique des différentes options", incluant la fin du moratoire. Un rapport est attendu cet été. En même temps que sera déposé le bilan des six débats publics. Et en même temps également que sera déposé une enquête à grande échelle sur l'impact sanitaire et environnemental de l'utilisation d'herbicides sur des plants transgéniques.

Le fait que toutes ces réflexions aboutissent en même temps n'est pas une coïncidence: selon la revue américaine Science, le gouvernement britannique est en réalité tout à fait disposé à lever le moratoire, en dépit de l'opposition virulente des groupes écologiques locaux. Il cherche juste à se donner des arguments scientifiques.

A en juger par les deux premiers débats publics, dont l'un tenu dans la ville industrielle de Birmingham, ses arguments "pro-OGM" auront du mal à convaincre ceux qui sont déjà convaincus qu'il s'agit d'une menace...

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