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Le 19 février 2003


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Vive la turista!

(Agence Science-Presse) - On aura tout vu. Même la turista aurait ses avantages. Paraîtrait qu'elle vous protégerait du cancer.

Pensez-y la prochaine fois que vous serez accroupi au-dessus des toilettes, en train de vous vider le coeur -ou les intestins. Une équipe de l'Université de Philadelphie affirme sans rire que la toxine qui en est la cause, la tristement célèbre bactérie E. Coli, est une excellente arme contre le cancer du côlon.

En termes techniques, disons que l'E. Coli ouvre la porte des cellules intestinales aux ions de calcium. Ce qui, semble-t-il, bloque la division incontrôlée des cellules -autrement dit, ça bloque la croissance du cancer.

La bactérie ne combat donc pas à proprement parler le cancer, mais en le freinant, elle donne davantage de temps aux médecins pour le combattre.

Hypothèse osée? Ce n'est pas l'avis de GianMario Pitari, de l'Université Thomas Jefferson de Philadelphie, qui signe cette recherche dans l'édition en ligne de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Mais les autres sont plus prudents: "c'est une étude provoquante; cela ouvre des possibilités nouvelles", commente pour la revue Nature Judah Folkman, de l'Hôpital pour enfants de Boston, une des autorités mondiales en matière de lutte contre le cancer.

Chose certaine, si l'hypothèse se révèle juste, combattre un cancer du côlon à coups d'injections de bactéries serait moins destructeur pour l'organisme que la chimiothérapie, puisque celle-ci détruit aussi bien les cellules cancéreuses que les tissus environnants. Et l'auteur n'en est pas déjà au point de suggérer une bataille à l'E. Coli. Il imagine plutôt que de futures toxines anti-cancer devraient employer cette bactérie en combinaison avec des médicaments dont l'efficacité a, elle, été éprouvée.

Le cancer du côlon est, selon Nature, quatre fois plus prévalent dans les pays industrialisés que dans les pays en voie de développement. Plusieurs croient que l'alimentation à haut niveau de gras est un facteur important de risque.

Des recherches sur des animaux doivent commencer à l'Université de Philadelphie dans les prochains mois. On en saura donc plus dans deux ou trois ans...

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