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Le 19 mai 2003


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Proposition pour un voyage au centre de la Terre

(Agence Science-Presse) - Un géologue américain a réussi à enflammer l'imagination –et à faire beaucoup parler de lui– avec ce qui n'est pour l'instant qu'une idée en l'air: envoyer une sonde automatique jusqu'au centre de la Terre.

L'article qu'il a pondu, qui n'est pas à proprement parler une recherche mais une "brève communication" –du nom de la rubrique de la revue Nature où ce texte s'est glissé– examine sur un plan théorique la technologie qui serait nécessaire à envoyer là-dessous un tel engin. Il en ressort que la chose n'est pas si farfelue qu'elle en a l'air –mais qu'elle nécessiterait un investissement énorme, pour des retombées douteuses.

Et ce serait un engin automatique: au contraire de ce que nous montre le film actuellement sur les écrans, The Core, pas question d'imaginer un équipage, d'autant moins qu'il s'agirait d'une mission de non-retour... et que la sonde ferait la taille d'un... pamplemousse.

Il faudrait d'abord, écrit David Stevenson, de l'Institut de technologie de Californie, creuser une faille dans la croûte terrestre. Puis, y verser du fer liquide qui enroberait la sonde en question. Le fer étant plus lourd que la roche, il coulerait littéralement, gravité oblige, jusqu'au centre de la Terre. Et la sonde coulerait avec lui!

Et ça, ce n'est que la partie facile. Il faudrait une technologie permettant à la sonde de transmettre ses observations vers la surface: soit à 3000 kilomètres de là,, et il n'y a pas de satellites pour relayer les ondes radio tout au long de ce trajet. Il faudrait aussi, cela va sans dire, des matériaux extrêmement résistants pour que la sonde et ses composants électroniques résistent au fer fondu (plus de 1500 degrés Celsius) et à la pression titanesque, à mesure que cette rivière de fer s'enfoncerait sous la surface. Enfin, la quantité de fer liquide nécessaire pour se rendre jusque-là équivaudrait à entre 100 000 et 10 millions de tonnes, soit une heure de la production mondiale selon le scénario optimiste... et une semaine de toute la production mondiale de fer selon le scénario pessimiste.

"Franchement, je serais moi-même surpris si ça fonctionnait vraiment", admet l'auteur. Qui a toutefois dû bien s'amuser en faisant ses calculs...

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