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Le 22 octobre 2003


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Station spatiale: les Russes posent leurs conditions (2)

(Agence Science-Presse) - Pendant que les Chinois continuent de saluer leur nouveau héros de l'espace, les Russes poursuivent dans la routine: une fusée Soyouz a débarqué lundi sur la station spatiale trois astronautes qui formeront son équipage pour les quelque 200 prochains jours.

Parmi eux, deux des astronautes les plus expérimentés encore en service: l'Américain Michael Foale, 46 ans, et le Russe Alexandre Kaleri, 47 ans. Le premier en est à sa sixième mission dans l'espace, dont 134 jours sur l'ancienne station russe Mir, en 1997. Le troisième larron sur cette envolée est l'Espagnol Pedro Duque, qui doit rentrer sur Terre mardi prochain, 28 octobre, en compagnie des deux astronautes qui occupaient la station depuis le 28 avril, l'Américain Edward Lu et le Russe Youri Malenchenko.

Et il n'y a pas que le vol vers la station qui soit devenu routinier: pour la deuxième fois d'affilée, les Russes ont profité de l'occasion pour souligner à grands traits que les coupes financières chez eux mettraient en danger la poursuite de ces missions -donc, la survie même de la station spatiale, tant que les navettes américaines seront clouées au sol. (lire: La Russie pose ses conditions)

La complainte a été cette fois servie par Youri Semyonov, directeur du Bureau d'ingénieurs Energiya, qui fabrique les capsules Soyouz, et qui s'en est pris autant au gouvernement russe qu'à l'américain.

L'Agence spatiale russe a promis de fournir deux Soyouz et quatre ou cinq vaisseaux automatiques Progress en 2004, soit le minimum pour garder la station fonctionnelle. Mais le gouvernement russe tarde à payer les factures à la firme Energiya pour la construction de ces engins, et réclame une contribution américaine. Officiellement, la Nasa pousse les hauts cris devant ce qui s'apparente à du chantage, mais les journalistes spécialisés en affaires spatiales ne cessent de spéculer, depuis l'accident de Columbia, sur les négociations qui se déroulent continuellement en coulisses. Et qui se dérouleront sans doute pendant au moins un an encore: aux dernières nouvelles, la navette ne reprendra pas l'air avant septembre ou octobre 2004, et encore ne s'agira-t-il que d'un vol d'essai, qui n'emmènera aucun équipage à la station.

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