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Le 22 avril 2003


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Y a-t-il un coronavirologiste dans la salle?

(Agence Science-Presse) - Un virologiste est un spécialiste des virus. Le virus responsable de la pneumonie atypique appartient à la famille des coronavirus. Les spécialistes sont donc des coronavirologistes. Mais ils sont fort peu nombreux.

C'est que les coronavirus, jusqu'à ce printemps, n'ont jamais été considérés très importants. Responsables entre autres du banal rhume, ils n'ont rien de tentant pour un bioterroriste, et ils ne se propagent pas de façon fulgurante. Les vétérinaires les connaissent mieux que les médecins.

Mais tout a changé. Il n'y pas un mois qu'on a commencé à dire que le virus venu de Chine était probablement un coronavirus, avec pour résultat que le Centre de contrôle des maladies d'Atlanta, chef-lieu mondial de la lutte contre les maladies infectieuses, a ordonné un rappel de tout ce qu'il pouvait trouver comme coronavirologistes -notamment pour qu'ils donnent aux autres une formation accélérée en coronavirologie...

Autant dire un choc culturel, ironise cette semaine la revue américaine Science. "Habitués à publier dans des journaux hautement spécialisés en virologie, ces virologistes voient le New England Journal of Medicine et le Lancet publier en quatrième vitesse, sur leurs sites web respectifs, un article après l'autre sur l'épidémie. Le programme d'un congrès sur les coronavirus, prévu le mois prochain dans une petite ville des Pays-Bas, a été réécrit à la hâte."

Il y a 60 ans qu'on a identifié le premier coronavirus: c'était en 1937, et c'était une bronchite affectant la volaille. Depuis, on a identifié ces cousins chez les porcs, les chevaux, les chiens, les chats, les rats et les bovins. Celui qui a fait tant de dégâts depuis six mois vient donc fort probablement d'un animal, et a subi une mutation lui permettant d'attaquer l'humain. On avait identifié une première variante humaine dès le début des années 60. Mais les connaissances -et l'intérêt- sont restés limitées.

Sans doute plus pour longtemps. Désormais, les coronavirologistes ne se sentiront plus des virologistes de seconde zone...

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