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Le 22 décembre 2003


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L'énergie du Soleil entre les mains des politiciens

(Agence Science-Presse) - La fusion nucléaire est une chose trop sérieuse pour la confier à des politiciens, diront peut-être les physiciens. Leur Saint-Graal, le réacteur expérimental qui doit nous faire franchir les premiers pas vers une énergie qu'ils disent propre et inépuisable, est sur la glace en raison de querelles politiques.

Réunis à Washington le 17 décembre, les membres du consortium international ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) ont en effet remis à une date ultérieure, peut-être la mi-février, le choix du lieu où se construira, au coût de plus de 10 milliards$ sur 10 ans, ce futur réacteur. Deux pays sont encore en lice: la France (site de Cadarache, en Provence) et le Japon (Rokkasho-mura). C'est le plus gros projet scientifique de coopération internationale depuis la station spatiale.

L'objectif ultime, soit une commercialisation de la fusion nucléaire, paraît pourtant lointain: environ 50 ans. Mais pour la physique nucléaire, c'est comme si c'était demain: il y a déjà plus d'un demi-siècle qu'elle rêve de domestiquer cette source d'énergie, celle-là même qui alimente les étoiles –à ne pas confondre avec la fission nucléaire, qui fait fonctionner les centrales nucléaires actuelles. Pour la première fois en un demi-siècle, la technologie et les connaissances acquises permettent de construire un réacteur qui produira à titre expérimental de la fusion nucléaire. Mais il faudra ensuite bien du travail pour maîtriser ces forces titanesques.

Toutefois, là où ça bloque pour l'instant, ce n'est plus du côté scientifique, mais du côté politique. La revue Nature, la BBC, les sources diplomatiques interrogées ces derniers mois, tous s'accordent à dire que les États-Unis sont réticents face au choix français en raison de l'opposition de la France à la guerre en Irak. Le site japonais est appuyé par les États-Unis et la Corée du Sud, deux autres membres du consortium, tandis que la France est appuyée par l'Union européenne, la Russie et la Chine. Les deux sites présentent des avantages: un port à proximité de Rokkasho-mura, une infrastructure scientifique spécialisée et un climat plus modéré pour Cadarache.

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