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Le 22 décembre 2003


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Petit bébé, lourd fardeau

(Agence Science-Presse) - Un père plus gras que la moyenne et de surcroît travailleur manuel, une mère fumeuse de petite taille, et voilà le bébé cuit pour la vie... ou du moins fortement désavantagé côté santé.

Plusieurs études ont déjà indiqué que les personnes avec un surplus de poids et qui sont nées avec un petit poids, courent plus de risques de développer certains maux comme le diabète, l'hypertension artérielle, ou des problèmes cardiaques. Mais voilà qu'une nouvelle étude britannique, parue dans le Journal of Epidemiology and Community Health, tente d'expliquer l'origine de ce double facteur de risque.

Les chercheurs ont suivi la croissance de plus de 11 000 Britanniques de la naissance à 33 ans. Un groupe " à haut risque" a été identifié selon deux critères : un poids à la naissance situé dans le tiers inférieur et, à l'âge adulte, un indice de masse corporelle situé dans le tiers supérieur de la population.

On constate d'abord que le surplus de poids des personnes " à haut risque " remonte aux premières années de vie : dès l'âge de 7 ans, ce groupe a déjà rattrapé le poids des autres enfants, malgré une plus petite taille. Au fil des ans, leur surplus de poids par rapport à la moyenne de la population s'accumule.

Mais le problème semble remonter avant même la naissance. Si la mère a fumé pendant sa grossesse, la probabilité que sa progéniture ait un petit poids à la naissance et un surplus de poids à l'âge adulte sont doublées. Si le père est travailleur manuel, la probabilité augmente de 55 %. Et si, par exemple, la mère a une taille de trois centimètres sous la moyenne et le père, 10 kg en plus, les risques augmentent d'un autre 35 %. Par contre, ni l'âge des parents, ni le fait que la mère ait allaité le bébé, n'ont révélé une influence.

Les chercheurs pointent le tabagisme de la mère et la pauvreté financière comme les causes profondes d'une croissance défavorable du foetus. Ainsi, la petite taille de la mère, qui serait un indice de malnutrition dans son enfance, se répercuterait sur la croissance du fœtus. Qui a dit qu'on naissait tous égaux ?

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