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Le 24 mars 2003


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Pneumonie atypique: 22 morts

(Agence Science-Presse) - Une autre infirmière vietnamienne, la deuxième, est décédée de cette mystérieuse maladie appelée pneumonie atypique, portant le nombre total de décès, à travers le monde, à 22.

De toute évidence, ce n'est pas une épidémie fulgurante, si on considère le nombre de morts, par rapport aux milliers de personnes qui, depuis deux mois, ont été en contact avec l'un ou l'autre des malades. Le fait qu'on recense un grand nombre de malades parmi le personnel médical suggère qu'il faut être longuement exposé à un patient pour être soi-même contaminé.

N'empêche qu'une dizaine de jours après l'alerte mondiale lancée par l'Organisation mondiale de la santé (voir notre manchette de la semaine dernière), on n'en sait guère plus sur les sources de cette maladie. Virus, certes, mais de quel type? Originaire d'Asie, mais d'où exactement? C'est de Hong Kong qu'est d'abord venue l'alerte; c'est également à Hong Kong qu'est décédé un homme d'affaires américain qui, en février, avait été traité à Hanoï, à l'hôpital France-Vietnam, justement l'hôpital où travaillait cette infirmière dont on vient d'annoncer le décès.

A Singapour, 65 personnes, dont trois enfants, ont été infectés, et 12 sont dans un état critique. Là-bas comme à Hong Kong, la moitié des cas (222 en tout à Hong Kong, dont 7 morts) appartenaient au personnel médical. La proportion a commencé à diminuer la semaine dernière, lorsqu'on a commencé à prendre des mesures de précaution accrues pour éviter la propagation du virus.

Par ailleurs, des équipes de l'Organisation mondiale de la santé ont été envoyées en toute hâte dans le Sud de la Chine, dans la province du Guangdong, là où certains croient trouver le foyer de l'épidémie: cinq décès et 300 personnes ont été atteintes, de novembre à février, d'une mystérieuse maladie apparentée à une pneumonie.

Il est clair que ce mal, de son nom officiel syndrome de détresse respiratoire aiguë (Severe Acute Respiratory Syndrome) est causé par un virus. Des scientifiques de l'Université de Hong Kong en ont justement isolé un ces derniers jours, désormais considéré comme le suspect numéro un. Il n'a pas encore été formellement identifié, mais ce n'est qu'une question de jours. Une fois arrivé là, il sera facile de mettre au point un test pour détecter ce virus chez un malade. Toutefois, entre identifier un virus et le traiter, il y a une marge: si le virus se montre aussi coriace que le sida l'a été, il faudra des années avant de franchir cette marge.

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